Cette employée a 30 ans. Comme 1 599 collègues, elle subira des tests dans le cadre d’un programme de contrôle de santé. A terme, ils auront un carnet de santé. La compagnie a eu le soutien du ministère de la Santé. L’executive director du groupe IBL, le capitaine François de Gersigny, va dans le même sens. Il met l’accent sur l’importance du carnet de santé.

Cette initiative, fait remarquer le directeur général, Joël Buneau, permet à la “médecine préventive d’être à nos portes. Nous avons une responsabilité sociale et y tenons vraiment.”

Ce programme inclura également des causeries sur les bonnes habitudes alimentaires, les risques d’obésité, l’importance des activités physiques, entre autres.

Hier, les femmes de l’entreprise ont fait des tests en vue de prévenir le cancer du sein et celui du col de l’utérus.

“Un lourd fardeau”

Le ministre de la Santé, Satish Faugoo, s’est appesanti sur la nécessité d’une collaboration entre le secteur privé et le gouvernement pour mener à bien ces programmes de médecine préventive. Des tests de diabète, de maladies cardiovasculaires, d’obésité, seront aussi effectués ce mois-ci.

Depuis juillet, le ministère de la Santé a visité 95 lieux de travail, touchant quelque 14 200 personnes. Parmi elles, 2 500 femmes ont effectué des tests pour le cancer du sein et du col de l’utérus.

“La prévention peut jouer un rôle primordial. Si l’on ne le fait pas, on devrait porter un lourd fardeau à l’avenir, surtout sur le plan économique”, soutient le ministre. Il trouve très importante la campagne d’information sur ces différentes maladies.

Il rappelle les données du dernier sondage sur les maladies non transmissibles. 60 % de ceux qui souffrent du diabète ne contrôlent pas suffisamment leur maladie, 75 % des hommes et 90 % des femmes n’ont pas d’activité physique. Mieux, 50 % de ceux qui souffrent du diabète ne le savent pas.

Satish Faugoo annonce qu’il y aura un programme de dépistage dans les collèges. De plus, l’exercice de dépistage qui a eu lieu à l’université de Maurice sera étendu dans d’autres institutions tertiaires.

Jane L. O’NEILL

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