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L'Express | Maurice | 05/10/2006 | Lire l'article original
Dans un communiqué conjoint (Santé-PMPA) émis hier soir,
elle soutient qu“aucun médecin du service public ou membre de la
PMPA n’a enregistré de cas de chikungunya à Port-Louis et
Pamplemousses, durant les 15 derniers jours”.
Pour le président de la PMPA, le Dr Issack Jowahir, “il y a un malentendu sur les derniers 15 jours. Nos cas remontent à plus de 15 jours. Il y a encore des cas suspects, non confirmés. Il n’y a aucune contradiction avec le Dr Uteem”.
Le Dr Uteem vient, lui, affirmer que c’est après avoir parlé au président, le Dr Jowahir, qu’il a communiqué des informations à l’express : “Je maintiens qu’il y a des cas fortement suspects à Port-Louis et à Pamplemousses. Je n’ai fait que transmettre les informations en tant que porte-parole. D’autant que ce n’est pas mon domaine.”
Deux touristes
Dans une déclaration à l’express mardi, le PRO, Oomar Uteem, disant qu’il se basait sur les informations obtenues de son président, le Dr Issac Jowahir, avait soutenu “qu’il y avait quelques cas de personnes à Port-Louis dont deux touristes (Ndlr : pas de date mentionnée). Nous avons enregistré des cas sporadiques (…) à Pamplemousses.”
Le communiqué conjoint évoque effectivement le cas de ces deux touristes, “suspectés d’avoir contracté le chikungunya à l’étranger en août 2006. Aussitôt après, ces derniers ont quitté le pays. Les deux cas n’ont pas été signalés au ministère de la Santé.”
Cette déclaration des médecins du privé a hier provoqué un branle-bas de combat des autorités. Une première réunion de l’état-major du ministère de la Santé aboutit à une convocation du président de la PMPA, le Dr Issac Jowahir. Peu avant la réunion, il confirme, à l’express, qu’il allait à la réunion confirmer les dires de Oomar Uteem.
Désormais, soutient-il, “avant d’évoquer que c’est un cas de chikungunya, des prises de sang seront effectuées. Les médecins évaluent souvent le patient sur les symptômes cliniques de la maladie.”
La question de la notification des cas par les médecins privés au ministère de la Santé a toujours été un point litigieux entre les deux partenaires. L’été dernier, les autorités s’étaient plaintes que les médecins privés n’avaient pas joué le jeu sur ce point précis.
Depuis, fait remarquer le ministre Satish Faugoo, “nous avons mis en place un système de médecins sentinelles qui feront le lien entre le ministère et les médecins du privé. Il y a une obligation légale de nous rapporter les cas”.
Pour cette raison, dans son communiqué d’hier, la PMPA lance un appel à ses médecins et aux médecins sentinelles pour qu’ils rapportent tous les cas suspects au ministère de la Santé.
Jane L. O’NEILL
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