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Le front | Côte d'Ivoire | 11/10/2006 | Lire l'article original
Dans un article paru dans la revue Contemporary "obstetrics and gynecology", et repris par l’agence de presse MFI, le Dr Jennings, gynécologue, explique que ces méthodes, ne faisant pas appel aux hormones, permettent aux femmes de mieux comprendre leur corps, la fécondité, et être plus responsables. Ces méthodes naturelles sont basées sur l’identification, au cours du cycle, des jours où la femme est féconde. Ce, en observant les signes d’ovulation telles les secrétions cervicales ou alors en comptant les jours. Ces méthodes peuvent être employées en association avec des périodes d’abstinence ou une contraception mécanique pendant la période féconde.
Le Dr Jenning, qui se base entre autres sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, préfère deux méthodes simples : la méthode dite des 2 jours, et la méthode des jours fixes. La première méthode enseigne que lorsqu’une femme constate des secrétions cervicales, au moins deux jours de suite, elle doit en conclure qu’elle est féconde. La seconde méthode demande que la femme ait un cycle menstruel régulier, compris entre 26 et 32 jours. Ainsi, grâce à un collier de 32 perles de quatre couleurs différentes, elle identifie les jours sans risques et les jours avec risques. Ces jours de risques, qui sont de douze par mois, se situent entre le 8è et le 19è jour du cycle. Ces méthodes naturelles, doivent être enseignées.
Toutefois, des conseils personnalisés sont nécessaires en cas d’allaitement, d’accouchement récent, de contraception hormonale préalable et d’approche de la ménopause. Cette connaissance du cycle est également importante pour les femmes qui veulent concevoir. Elle intéresse particulièrement les jeunes filles, qui sont exposées aux grossesses non désirées avec comme conséquence les avortements, qui laissent des séquelles, ou qui conduisent souvent au drame. Dans le milieu scolaire, en Côte d’Ivoire notamment, le nombre de grossesses précoces augmente de plus en plus. Avec au bout, des jeunes filles mères, qui sont obligées d’abandonner l’école. Pourtant, la vulgarisation des méthodes naturelles de contraception, pourrait être utile à celles qui ne peuvent prendre, pour des raisons diverses, la pilule, ou qui s’adonnent aux rapports non protégés.
C. W.
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