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L'express de Madagascar | Madagascar | 08/03/2011 | Lire l'article original
Selon le docteur Benjamin Ramarosandratana, directeur du programme national de Lutte contre le paludisme au sein du ministère de la Santé, il ne reste que 5 % des malades qui sont atteints de paludisme contre 18 % en 2002. Ce sont surtout les femmes enceintes qui sont les plus vulnérables.
Chez les femmes enceintes, le paludisme est une des maladies provoquant de graves conséquences pour la mère et l'enfant. Grave, au point de leur coûter la vie, une fausse couche ou une naissance prématurée du bébé. « Le paludisme est une maladie tuant un bon nombre de femmes enceinte si on n'arrive pas à le prévenir », a fait savoir le médecin. Plusieurs symptômes montrent le paludisme chez une femme enceinte si on ne parle que de sa température atteignant environ 39°. « Dans ce cas, la fièvre est grave, il faut évacuer la victime dans un hôpital », poursuit-il.
Précautions
Face à ces situations, les femmes enceintes sont incitées à prendre des précautions. Selon toujours le docteur Benjamin Ramarosandratana, durant sa grossesse, elle doit prendre deux doses de sulfadoxine pyriméthamine, dont une dose composée de trois pilules est prise au cours du quatrième mois de sa grossesse, et la deuxième, au cours du cinquième mois. Il y a aussi l'utilisation des super-moustiquaires et l'aménagement de son entourage. Pour les femmes enceintes déjà atteinte, le docteur a indiqué que l'évolution du traitement serait bien surveillée afin d'éviter des résultats fatals.
Face à ces situations, durant six semaines, la huitième édition de l'atelier sur le paludisme est accueillie par Madagascar. Neuf autres pays venant d'Europe, d'Afrique et de l'océan Indien y participent. Selon, Milijaona Randrianarivelojosia, organisateur de l'atelier, l'objectif est de former, donner une responsabilité aux personnes intéressées par l'atelier ainsi qu'échanger des compétences entre les pays participants. Hier, à l'institut Pasteur de Madagascar le ministre de la Santé publique, le médecin général de Brigade Pascal Jacques Rajaonarison et quelques staff, le directeur de l'institut Pasteur de Madagascar, Christophe Rogier, et les représentants des pays participants à l'atelier ont assisté à sa présentation.
Michella Raharisoa
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