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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 10/03/2011 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé publique, Dr Victor Makwenge Kaput, a annoncé cette décision gouvernementale, le mercredi 9 mars 2011, au cours d’un point de presse qu’il a tenu au siège du Programme élargi de vaccination (PEV) à Gombe. Les représentants de l’Unicef et de l’OMS, le directeur du PEV et le secrétaire général à la Santé publique ont également pris part à cette rencontre.
Dr. Victor Makwenge a fait savoir que cinq cas de poliovirus sauvage viennent d’être confirmés par les laboratoires dont quatre concernent les adultes à Kinshasa. Dans ce groupe deux cas ont été enregistrés dans la commune de Kimbanseke, un cas dans la zone de santé de Biyela, un autre dans la zone de santé de Lemba et un encore dans la zone de santé de Kintambo. Il a, à cet effet, appelée la population de Kinshasa à se faire vacciner massivement pour atteindre l’éradication du Poliovirus d’autant qu’il s’agit d’une maladie infectieuse pouvant provoquer de graves paralysies des membres. Le poliovirus sauvage peut même tuer s’il attaque les muscles respiratoires. Et la vaccination constitue le seul moyen de prévention.
Parlant de la campagne de vaccination, le ministre a souligné que la campagne cible près de neuf millions de personnes, enfants comme adultes, que compte la ville de Kinshasa avec un coût global 2 584 147 dollars américains qui sont déjà prêts. Tout en rassurant de l’appui de partenaires traditionnels dont l’Unicef pour la disponibilité du vaccin bien avant le début de la campagne. Par ailleurs, le ministre a déploré la faiblesse de la mobilisation interne de ressources.
L’occasion a également été pour lui d’inviter le gouvernement provincial à s’associer consécutivement à la campagne.
Quant à la stratégie adoptée pour la campagne, il a noté le porte-à-porte pour ratisser tous les foyers.
Insistant sur la stratégie et dans le souci d’atteindre toute la cible, le directeur du PEV, Dr Audry Mulumba, a plutôt soulevé la nécessité de suivre les gens partout où ils se trouveraient au regard de la complexité de la ville de Kinshasa. Dans cette optique, il a parlé de la stratégie mixte qui consistera à aller vacciner les gens dans leurs lieux de travail, de commerce, dans les restaurants, les hôtels, et bien d’autres endroits.
Au sujet des mouvements des populations au niveau des frontières de la ville de Kinshasa, le secrétaire général à la santé, Dr. Pierre Lokadi, a fait savoir que des dispositions seront prises pour vacciner les gens à l’entrée comme à la sortie de la ville durant la campagne.
De son côté, le représentant de l’Unicef a souligné la nécessité de s’investir la communication pour éviter les résistances dues aux rumeurs, car les vaccins sont coûteux. Dans cette logique, le représentant de l’OMS a appelé les professionnels des médias, communicateurs en santé de redoubler d’efforts pour sensibiliser davantage la population aux avantages de la vaccination contre la polio.
Par Raymonde Senga Kosi
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