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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 15/03/2011 | Lire l'article original
Cette sensibilisation rentre dans le cadre du programme fixé par l’Union des églises indépendantes du Congo à travers son programme «vie et espoir». Lequel programme s’occupe de l’encadrement de la femme dans sa maternité ainsi que les droits l’enfant.
Avec ce programme, l’UEIC s’est dit très satisfaite par ce partenariat avec l’UNFPA. Partenariat qui permettra l’atteinte des objectifs qu’elle s’est fixés dans cette lutte contre la mortalité maternelle. Car, le rôle de l’Eglise n’est pas seulement de prêcher l’évangile, mais aussi l’encadrement de la population et plus précisément de la femme qui continue à créer la vie humaine.
Il faut noter que cette activité rentre aussi dans le cadre du mandat fixé par l’UNFPA. Mandat qui veut assurer l’égalité des chances à travers la collecte des données démographiques, la protection de la santé maternelle et la prévention du Vih/Sida ainsi que la promotion du volet lié au Genre.
Mais, quand peut-on parler de la mortalité maternelle ? A cette question, Dr Pierre Shamwol, chef de bureau du programme de la Santé de reproduction, répond : « une mort qui surprend une femme dès les premiers jours de sa grossesse au quarante-deuxième jour après l’accouchement est liée à la mortalité maternelle ». Cependant, ce genre de décès est souvent rare, car les causes sont à quatre-vingt dix pourcent évitables.
A titre d’exemple, une perte abondante de sang constatée chez une femme enceinte peut être évité à travers une transfusion bien entendu après avoir maîtrisé la cause. Les infections, qui constituent aussi une des causes de cette mortalité peuvent être évitées à l’aide d’une thérapie à base d’antibiotiques.
A cette liste s’ajoutent aussi des hypertensions qui ne surviennent que chez une femme enceinte souvent vers le troisième trimestre ainsi que les difficultés d’accouchement rencontrées lorsque le bassin de la mère a des dimensions inférieures à la tête de l’enfant. La maman qui est gardée pendant trop longtemps en observation va développer une fatigue et ne sera plus en mesure de pousser l’enfant. Ceci peut être corrigé quant on s’y prend à temps à travers une césarienne visant à sauver, non seulement la maman, mais aussi l’enfant.
YVES KADIMA
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