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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 15/03/2011 | Lire l'article original
Ces experts sont issus des ministères des Affaires sociales, des Finances, du Travail, du Plan et des ONG. Ils effectueront la première étape de leur mission en mai au Ghana, avant de se rendre en juin au Rwanda. Dans ces deux pays d'Afrique subsaharienne expérimentés en la matière, les Congolais s'informeront des expériences de chacun des deux pays. « Nous avons choisi ces deux pays parce qu'ils sont très avancés en ce qui concerne l'assurance maladie. Ces modèles sont un peu différents. Le Ghana a pour base l'assurance sociale maladie et le Rwanda l'assurance maladie communautaire », a indiqué le conseiller au développement social au ministère des Affaires sociales, Rubain Batila Kissita.
Organisée par l'Unicef à la demande du ministère des Affaires sociales, de l'action humanitaire et de la solidarité, la formation était animée par le consultant d'Oxford Policy management, Antonny Hodges, du Royaume-Uni. Il a expliqué aux cadres congolais comment le Ghana et le Rwanda ont instauré le système d'assurance maladie. « Nous avons souhaité qu'ils nous expliquent en détail les enjeux théoriques et pratiques, avec leurs points forts et leurs points faibles », a-t-il poursuivi.
« Nous ferons le point dès notre retour. Nous organiserons ensuite un séminaire international sur l'assurance maladie. Nous faisons appel à nos partenaires de ces deux pays, ainsi que du Gabon qui a eu quelques difficultés dans la pratique, pour qu'ils nous mettent en garde et nous disent comment réussir ce projet », a-t-il martelé.
S'agissant de la mise en place de l'assurance au Congo, la population est rassurée que le président de la République soutienne le projet « Nous avons eu de la chance parce que cette fois-ci le ministre de tutelle nous a permis de l'inscrire dans le budget d'investissement et c'est un dossier qui est mis en régie. Cela signifie que l'argent est disponible pour la mise en place de l'assurance maladie. C'est ce que nous appelons par la volonté politique parce que cela émane du chef de l'Etat », a expliqué Rubain Batila Kissita.
Il a cependant renchéri qu'il reste à la commission de définir le cahier de soins afin de déterminer les maladies qui seront prises en charge par l'assurance maladie, ainsi que les montants à cotiser par les Congolais par rapport à leurs catégories sociales. « On ne dira pas qu'on va soigner toutes les maladies », a précisé Rubain Batila Kissita qui a ajouté que les plus indigents verseront un montant forfaitaire pour toute l'année.
Charlem Léa Legnoki
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