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L'express de Madagascar | Madagascar | 14/03/2011 | Lire l'article original
Négligence
Deux causes engendrent cette importance du décès.
« La négligence de consultation et le non-traitement de maladies, même bénignes, avant l'accouchement sont les deux facteurs pouvant provoquer cette mort de bébé à sa naissance », continue le professeur. Ainsi, nombreuses sont les mères qui pensent être en bonne santé après avoir accouché sans complication son premier enfant ou qui jugent qu'une grippe n'affecte pas leur progéniture. Le propos de Tantely Rakotondratsima, une mère de famille habitant à Isotry, atteste cette non-considération de l'importance de la consultation. « La consultation avant l'accouchement est une habitude chez moi. Mais c'est la première fois que j'ai entendu parler de cette infection prénatale et de sa conséquence », indique t-elle. Pourtant un nouveau-né est fragile face à toutes sortes de microbes. « Aussi une perte blanche, de la fièvre ou encore du sang dans l'urine doivent inciter la femme enceinte à consulter un médecin », suggère le professeur Annick Robinson.
Mais le niveau culturel constitue aussi une barrière pour atténuer ce fléau. Certaines femmes préfèrent consulter des « sages femmes locales » ou « renin-jaza » pour accoucher, faute de moyen financier. « Et d'autres n'adhèrent pas tout simplement à l'intervention médicale », analyse Annick Robinson. Pourtant il n'y a que la consultation avant l'accouchement par des médecins qui constitue le moyen de la prévenir. « Il faut effectuer au minimum quatre consultations avant d'accoucher. Et de plus, la consultation est gratuite dans les centres de santé de base », incite le professeur.
Vonjy Radasimalala
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