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L'essor | Mali | 16/03/2011 | Lire l'article original
Ces statistiques attestent de l’urgence d’agir pour immuniser les enfants contre cette redoutable maladie. Le coup d’envoi de l’introduction officielle du vaccin anti-pneumococcique dans le Programme élargi de vaccination de routine a été donné hier par le ministre de la Santé, Badara Aliou Macalou, au quartier Banconi de Bamako. Le représentant résident de l’Unicef et chef de file des partenaires techniques et financiers, Marcel Rudasingwa, et le responsable de vaccination à l’Organisation mondiale de la santé, Ndoutabé Modjirom, étaient présents au lancement.
La charge de morbidité et de mortalité liée à la pneumonie et aux autres infections à pneumocoque demeure importante. Selon le département de la Santé, le tiers des personnes atteintes de la pneumonie en meurt. Soit une létalité variant entre 22 et 30%. Le vaccin anti-pneumococcique est donc une alternative heureuse pour protéger les couches les plus vulnérables notamment les tout-petits.
Le ministre Badara Aliou Macalou a expliqué que l’efficacité démontrée du vaccin anti-pneumococcique à réduire de façon significative la morbidité et la mortalité infantile liées au pneumocoque est un argument de poids qui a décidé les pouvoirs publics à introduire ce vaccin dans la vaccination de routine. Rappelons que le PEV de routine couvre aussi le BCG, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, l’hemophylus influenzae (HIB), la poliomyélite, la rougeole, la fièvre jaune et la méningite. Le ministre a annoncé l’ambition du département à renforcer le PEV de routine avec le vaccin anti-pneumococcique sur toute l’étendue du territoire afin d’immuniser 95% des enfants de 0 à 11 mois. Le représentant résident de l’Unicef a rappelé qu’au regard de son impact sur la morbidité et la mortalité liées à des maladies comme la poliomyélite, la rougeole, le tétanos et la fièvre jaune, la vaccination est l’une des interventions les plus efficaces, les plus économiques et les plus efficientes mises en œuvre pour la survie de l’enfant et la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. Ndoutabé Modjirom de l’OMS a précisé que la pneumonie fait, à elle seule, plus de dégâts que le sida, le paludisme et la rougeole réunis. Ce qui explique la hantise des cliniciens et autres professionnels de la santé face à ce redoutable fléau. Le financement du vaccin a été assuré par l’Etat et ses partenaires, notamment le Fonds Gavi, l’Unicef, l’USAID et l’OMS.
par Bréhima Doumbia
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