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L'Express | Maurice | 07/04/2011 | Lire l'article original
Car la sanction infligée aux vendeurs illégaux de médicaments ne correspond plus à toute la préparation de travaux sur terrain pour intercepter les faux médicaments et arrêter les personnes. « L'amende prescrite pour la vente illégale de médicaments vaut 2 000 à 200 000 ariary. Et si la personne est une récidiviste, elle paie 4 000 à 400 000 ariary. La peine d'emprisonnement est de six jours à six mois », explique un responsable du service de la législation, de la réglementation et du contentieux au sein du ministère de la Santé. Ainsi, les intermédiaires comme ceux d'Ambohipo et les épiciers ne craignent plus les activités des pharmaciens inspecteurs et les autorités.
Conditionnement
La résistance aux médicaments constitue le premier risque de cette prolifération de faux médicaments. « Car la qualité de ces médicaments ne suivent plus les normes entre autres ses dosages et la condition de ses conservations. L'emploi de ces médicaments risque alors de ne pas tuer les microbes et même de les permettre de résister », suggère Mamy Randria, directeur d'établissement de l'hôpital Joseph Raseta Befelatanana. Le traitement de l'infection urinaire illustre ce propos.
« Car les 70 à 80 % de microbes provoquant cette infection ne peuvent plus être tués par l'amoxiccilline ou l'ampicilline », indique le directeur d'établissement du HJRB. À part ces mauvais qualité et dosage, la facilité d'accès à ces médicaments entraîne aussi de la résistance des microbes aux médicaments. « Car les gens ont tendance à traiter de nombreuses maladies en avalant des antibiotiques », souligne toujours Mamy Randria.
Quelques actions sont en gestation pour remédier à ce problème. « Un projet de loi sur le code de santé attend la soumission au Parlement. Et un comité mixte pour lutter contre la vente illicite de médicaments a éte déjà créé récemment », conclut Nicole Mahavany.
Vonjy Radasimalala
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