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L'express de Madagascar | Madagascar | 19/04/2011 | Lire l'article original
À Madagascar, lors de la clôture du cours international sur le paludisme, le
docteur Luciano Tuseo, responsable au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a évoqué que le taux de mortalité par ces maladies est élevé. 9 enfants sur 10 seraient morts de la diarrhée et des maladies respiratoires. D'après les statistiques de l'OMS, 25 % des décès d'enfant dans le monde sont dus à la pneumonie.
« C'est un microbe grave. Ce sont surtout les enfants de moins de cinq ans ou ceux qui ont un an mais non vaccinés, qui en sont les plus touchés », avance le docteur Marius Rakotomanga, responsable du service de la vaccination. Selon lui, à Madagascar, il y aurait déjà une recherche concernant la pneumonie et la méningite. C'est pourquoi, le vaccin sera introduit vers la fin de cette année sinon au début de l'année 2012.
Large portée
Concernant le rotavirus, les chiffres de l'OMS, au niveau mondial, arrivent jusqu'à 37 % des décès d'enfant ayant été victime de ce virus.
Le responsable du service de la vaccination a expliqué les procédures pour ces deux vaccins. « Ils se feront tous les un mois et demi, deux mois et demi, et trois mois et demi avant la première année de l'enfant. Puis, il y aura un rappel après un an », a-t-il fait savoir. Tout Madagascar en bénéficiera. Même les zones enclavées. « Nous avons déjà une stratégie avancée. Avec les agents communautaires, les responsables des centres de santé iront à pied ou en bicyclette pour effectuer la vaccination dans ces zones isolées », poursuit-il.
Le vaccin HIB réussit
Introduit depuis 2008, le vaccin HIB contre la méningite, surtout des enfants de moins de 10 ans, a enregistré un taux de réussite. Il se fait gratuitement tous les un mois et demi, deux mois et demi, et trois mois et demi. Selon le responsable du service de la vaccination, 86 % des enfants ont réalisé ce vaccin en 2010. Il a, par ailleurs, ajouté ne pas pouvoir donner d'évaluation. Elle ne serait pas encore réalisée à cause du manque de financement.
Michella Raharisoa
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