Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'express de Madagascar | Madagascar | 18/04/2011 | Lire l'article original
Les postes sanitaires fermés ont été pointés du doigt pour expliquer cette lacune. « Plus de 250 postes sanitaires ont été fermés en 2010 suite à l'inexistence de personnel de santé, dont la majorité est partie à la retraite. Mais un poste sanitaire ouvert doit toujours avoir des vaccins à sa disposition », argumente Marius Louis Rakotomanga, chef de service de vaccination au sein du ministère de la Santé.
La conservation des vaccins dans les centres de santé est aussi soumise à une difficulté, en l'occurence le pétrole pour faire fonctionner les réfrigérateurs. « La chaîne de froid pose encore des problème aujourd'hui pour conserver les vaccins dans de nombreux centres de santé », déclare Bruno Maes, représentant de l'Unicef à Madagascar, lors de la présentation des résultats de l'ESLIES à Antanimena ce vendredi. Mais pour cette année, l'État a déjà inscrit dans le budget 2011 la somme allouée à l'achat de pétrole. « Seulement, il faut espèrer
qu'il n'y aura pas de restriction budgétaire comme l'année dernière », relate le chef de service de vaccination.
Ainsi, le ministère de la Santé publique se défend contre toute critique portant sur son engagement financier pour le bon déroulement de la vaccination des enfants à Madagascar.
Campagne de vaccination
« L'État malgache, à travers le ministère de la Santé, a participé financièrement à
l'achat de vaccins, notamment pour la semaine africaine de la Vaccination (SAV) », a annoncé, vendredi, Pascal Jacques Rajaonarison, ministre de la Santé publique, lors de la
présentation des objectifs et du nombre de personnels mobilisés pour la SAV et la semaine de la Mère et de l'Enfant (SSME).
Une annonce répondant à l'inquiétude lancée par l'Unicef sur l'engagement de l'État et du ministère de la Santé dans le domaine de la vaccination des enfants. « L'État a payé sa part de 1 547 000 dollars pour l'achat de vaccins l'année dernière », confie Marius Louis Rakotomanga. Ainsi, c'est l'organisation mondiale de vaccination (GAVI) qui assure le paiement des vaccins à 80 % si l'Unicef paie les 10 % et l'État les 10 % restants. « Et cette année, le service de vaccination a obtenu un milliard et trente millions d'ariary dans le budget de l'État 2011 pour l'achat de vaccins », conclut le chef de service de vaccination.
Vonjy Radasimalala
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux