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L'express de Madagascar | Madagascar | 16/04/2011 | Lire l'article original
Depuis le 7 mars jusqu'à hier, une dizaine de pays européens, africains et ceux de l'océan Indien ont été représentés par 16 partcipants dont cinq Malgaches. Parmi eux, la plupart sont des responsables médicaux. Ils ont suivi une formation et des échanges de compétences en matière de lutte contre le paludisme. Ce qui leur a permi déceler un autre grand objectif.
« On a pu avoir une nouvelle vision sur la lutte contre le paludisme. À partir de maintenant, l'objectif n'est autre que l'éradication de cette maladie. Cela ne concerne non seulement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, mais toute la population dans l'ensemble », annonce le professeur Josia Randrianarivelo Milijaona, chef de service de l'unité de recherche sur le paludisme à l'Institut Pasteur de Madagascar. D'ailleurs, le taux des malades du paludisme à Madagascar aurait connu une baisse importante. « Si auparavant, à Madagascar, le paludisme, la diarrhée et les infections respiratoires ont tué 9 enfants sur 10, aujourd'hui, le paludisme a fortement baissé », appuie le docteur Luciano Tuseo, responsable du paludisme au sein de l'OMS.
À résoudre
Les dernières statistiques du ministère de la Santé montrent qu'il ne reste aujourd'hui que 5 % des malades qui sont atteints du paludisme contre 18 % en 2002.
Malgré cela, selon le responsable de l'OMS, un problème reste à résoudre concernant le manque de personnel médical dans certaines régions. « Dans certaines zones, surtout celles les plus enclavées, un bon nombre de la population ont besoin de soins mais ils n'y ont pas accès à cause du manque de personnel médical », reconnaît-il. Face à cela, le directeur du projet national de lutte contre le paludisme, le docteur Benjamin Ramarosandratana parle des agents communautaires dans les fokontany où il n'y a pas de centre de santé. « Il n'y a pas de centre spécifique pour la lutte contre le paludisme. Pour éviter la mortalité causée par cette maladie, on a mis dans les fokontany enclavés, des agents communautaires », a-t-il fait savoir.
Plusieurs personnalités ont été présentes à la cérémonie de clôture et remise de certificats aux participants. Entre autres, le ministre de la Santé, le médecin général de brigade Pascal Jacques Rajaonarison, le représentant responsable du paludisme de l'OMS, le docteur Luciano Tuseo, l'ambassadeur mauricien Gérard Lemaire, le directeur de l'Institut Pasteur de Madagascar, Christophe Rogier.
Michella Raharisoa
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