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L'Express | Maurice | 19/04/2011 | Lire l'article original
En quoi la vaccination est-elle importante pour la santé des enfants ?
Certaines maladies peuvent être évitées grâce à quelques précautions entre autres que l'hygiène. Mais nombreuses sont celles qui necessitent l'administration d'antigènes afin de les éviter. Aussi, ne suffit-il pas de se laver les mains pour ne pas être infecté par la rougeole, la tuberculose ou la polyomiélite. Cette dernière peut provoquer même des sequelles physiques plus tard pour l'enfant.
Les enfants moins de 5 ans ont été les principales cibles de la vaccination de masse auparavant, tandis qu'aujourd'hui ce sont les moins d'un an. Quelles sont les causes de ce changement de stratégie ?
La situation épidémiologique connaît des changements dans le monde et à Madagascar. La transmission et la virulence de microbes en 1960 ne ressemblent plus à celles d'aujourd'hui. L'évolution des recherches amène également à changer de stratégie. Ainsi, l'injection de vaccin contre la tuberculose chez l'adulte s'avère inefficace par rapport au cas du nouveau-tné. Car le corps d'un adulte est plus en contact avec le microbe que celui d'un bébé. Il est ainsi plus efficient de vacciner un bébé pour mieux le protéger contre la tuberculose.
La vaccination des enfants moins d'un an garantit-elle alors sa santé toute sa vie ?
La politique nationale du ministère de la Santé publique est de porter une attention particulière aux enfants de moins d'un an. Mais au-delà de cet âge des cas particuliers peuvent surgir. Alors, les parents doivent amener leurs enfants chez le médecin. Tandis que l'administration de trois doses ou trois rappels de vaccin est cruciale pour garantir la prévention contre les maladies.
Quel bilan peut-on tirer de la vaccination massive des enfants durant ces dernières années?
La vaccination massive des enfants a contribué à la baisse sensible du nombre des enfants morts avant l'âge de cinq ans. Ainsi en 1992, 102 enfants meurent sur 1 000 naissances. Tandis qu'aujourd'hui, nous avons 72 décès pour 1 000 naissances. La vaccination est conjuguée avec la lutte contre le paludisme, et la distribution de vitamine, ainsi que la lutte contre la diarrhée.
Vonjy Radasimalala
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