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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 23/04/2011 | Lire l'article original
Avec 51% des femmes et 25 % en âge de procréer, la RDC est classée parmi les six pays du monde où la mortalité maternelle est élevée. Toutes les 30 minutes, une femme meurt en donnant la vie. Cette situation est plus favorisée par les facteurs socioculturels. Parmi ceux-ci, se classent des accouchements précoces, très rapprochés ainsi que très tardifs. A ces causes, se range également le manque d’un personnel qualifié lors des accouchements présentant des complications.
Raison pour laquelle, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) s’est fixé comme objectif de réduire au maximum d’ici 2015, le taux de cette mortalité maternelle. Ce qui constitue même l’un des objectifs du millénaire. Cette mortalité maternelle constitue une situation délicate dont la résolution ne peut pas seulement être attendue du côté du ministère de la Santé mais aussi de la communauté entière. C’est ce qu’a indiqué Richard Dakam, représentant résident de l’UNFPA, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, hier vendredi le 22 avril, dans le cadre de la Campagne pour la réduction de la mortalité maternelle (CARMA).
Pour lui, il est inadmissible que cette CARMA qui reste avant tout une prise de conscience ne soit pas inscrite dans les agendas des hommes politiques. Et que la RDC qui a inscrit dans sa stratégie de lutte contre la pauvreté, la mortalité maternelle ne se reconnaisse pas dans une initiative continentale. Cette dernière place l’année 2011 sous une défensive multimédias en ce qui concerne la campagne d’information.
Trois facteurs permettent d’éradiquer à fond cette mortalité, a confirmé le représentant résident de l’UNFPA. Il s’agit d’un accouchement devant un personnel hautement qualifié, d’une prise en charge des complications d’une grossesse ainsi que d’une bonne planification familiale.
De toute évidence, la mortalité maternelle n’était pas un sujet d’intérêt avant les années 1970. Il a fallu d’un groupe de pionniers en 1986 pour se rendre compte que l’attention était plus portée vers l’enfant que la mère. Et pourtant, toutes les quatre heures un gros porteur s’écrase avec environ 250 femmes ayant comme dénominateur commun le fait d’être enceinte ou d’avoir récemment mis au monde. C’est la raison pour laquelle, il s’est tenu, à Niamey la conférence sur la maternité à moindre risque en 1987 et, en 2000, Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, fixe les Objectifs du millénaire dont le cinquième vise la réduction de la mortalité maternelle.
YVES K. ET STELLA NGOMA (STAGIAIRE IFASIC)
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