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Midi Madagasikara | Madagascar | 26/04/2011 | Lire l'article original
90% de ces personnes sont en Afrique où un décès d’enfant sur six est imputable au paludisme. L’UNICEF, par le biais de son directeur général Anthony Lake, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée, hier, n’a pas manqué de rappeler que des moyens efficaces pour lutter contre le Paludisme, existent et que tous les moyens devraient être déployés afin de les rendre davantage accessibles à ceux qui en ont le plus besoin. Soit 50 pays d’Afrique, 20 pays d’Asie et presque autant sur le continent américain, pour ne citer que cela.
A Madagascar, la lutte contre le paludisme est une lutte de tous les instants, menée depuis de nombreuses années, avec l’appui de nombreux organismes partenaires, dont, justement l’UNICEF. Les campagnes de distribution de moustiquaires à imprégnation durable et les aspersions intra-domiciliaires menées dans différentes régions de la Grande Ile, en font partie. De même, la mise à disposition de traitements peu coûteux à travers le marketing social, mené par des organismes en activité dans ce secteur, ont contribué à la réduction de la mortalité due au paludisme. « Des études ont montré que lorsque les enfants d’une même communauté dorment chaque nuit sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide, la mortalité infantile globale peut diminuer de près de 20% », fait alors remarquer l’UNICEF. « Pourtant, des centaines de milliers d’enfants, essentiellement en Afrique, périront faute d’avoir eu accès à ces moustiquaires ou à des médicaments indispensables dans les 24 heures suivant l’apparition des premiers symptômes. Attendre ne fût-ce que six heures pour administrer le traitement peut entraîner la mort d’un enfant malade.
En six ans, depuis 2004, les pays où le paludisme est endémique, ont reçu plus de 400 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide, dont plus de la moitié, soit 290 millions, pour la seule année 2008. Autant d’efforts qui ont porté leurs fruits puisque le total mondial des décès dus au paludisme a reculé de 20% de 2000 à 2009. Madagascar figure alors parmi les pays endémiques qui ont fait de la prévention antipaludique à grande échelle et qui ont connu une baisse de 50% des cas confirmés de paludisme ou des admissions et décès dus à cette maladie. Mais aucun relâchement ne devrait venir compromettre des avancées encourageantes, fruits de nombreuses années d’efforts soutenus. D’où l’intérêt de l’amélioration du système de santé en général, qui a souffert de quelques dysfonctionnements ces dernières années, comme il a été rappelé tout récemment à l’occasion de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant.
Hanitra R.
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