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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 02/05/2011 | Lire l'article original
Au cours des divers sujets débattus, les prescripteurs ont relevé un certain nombre de manquements dans la pratique du métier de soignant, contribuant à la mauvaise qualité de la prise en charge des malades et occasionnant des plaintes de la part des populations. Pour les prescripteurs, il y a lieu que le niveau d'étique et de déontologie du personnel soignant soit relevé pour une prise en charge de qualité.
Les huit modules retenus et animés par des professionnels des médias, de la santé et des représentants des laboratoires pharmaceutiques, ont abordé des questions telles que : l'évolution des traitements préventifs et curatifs, les types de diagnostic (normal, différentiel et d'évolutivité), les monothérapies, la résistance à certaines molécules, et les combinaisons thérapeutiques à base d'artésiane. Les intervenants ont rappelé que le diagnostic différentiel concerne les femmes enceintes et les enfants ainsi que les effets néfastes de l'automédication et les problèmes d'hygiène. À ce sujet, les participants à l'atelier ont déploré l'inexistence des tests de diagnostic rapide.
Par ailleurs, le module « La problématique de la prise en charge globale du paludisme dans le département de Pointe-Noire » a fait l'objet d'un focus qui a réuni le 27 avril, les directeurs départementaux des hôpitaux de Pointe-Noire, les médecins chefs des Circonscriptions socio sanitaires (CSS) et des cliniques privées, les présidents des Comités de santé (COSA), et les représentants de l'UNICEF.
À la fin de l'atelier, les participants ont formulé des recommandations à l'endroit du corps médical, de la population, du conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, de la direction départementale de la santé ainsi que du CJESS. Ils ont suggéré, entre autres, que les centres de santé privés ne soient plus marginalisés lors des journées scientifiques et des colloques nationaux ; et que le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire s'implique dans la prévention du paludisme en appuyant les Organisations non gouvernementales (ONG).
Enfin, les participants ont été exhortés par David Herman Malanda, président du CJESS, à mettre en pratique les notions reçues pour le bien-être de la population : « Les populations bénéficiaires de cet atelier doivent trouver satisfaction puisque vous changerez votre façon de travailler par rapport à ces notions. » Les participants sont en effet sortis satisfaits de l'atelier.
Dans son mot de clôture, le directeur départemental de la santé de Pointe-Noire n'a pas manqué de faire ressortir l'importance de l'engagement des participants à mettre en pratique les notions apprises. « Ensemble, notre lutte portera ses fruits et nous pourrons réellement prétendre à zéro décès dû au paludisme d'ici 2015 », a affirmé Jean De Dieu Balendé. Un bureau de coordination de cinq membres a été mis en place au terme des travaux.
Lucie Prisca Condhet
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