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L'essor | Mali | 04/05/2011 | Lire l'article original
Elle s’est déroulée en présence de la directrice de Care international au Mali, Mme Awuté Claudine Mensah, du directeur du programme "Kènèya Ciwara", le Dr Oumar Ouattara, du directeur national du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Klénon Traoré, et de nombre de responsables administratifs, sanitaires, coutumiers et traditionnels de la commune I. " Les jeunes scolaires s’engagent comme ambassadeurs dans la lutte contre le paludisme auprès des ménages et de la communauté ", tel était le slogan de la cérémonie de lancement du livret. Le livret des jeunes ambassadeurs est un document de 4 pages. Il définit et explique le paludisme, sa transmission, ses manifestations, ses conséquences, la manière de l’éviter et de s’en protéger, les cibles vulnérables. Aide-mémoire précieux pour les élèves qui ont bénéficié de la formation contre le paludisme, le livret est destiné à tous les jeunes élèves pour être diffusé. Ce sont ainsi 7.000 jeunes ambassadeurs issus de 55 établissements scolaires qui ont été formés pour la circonstance. M’Pè Diarra, le 1er adjoint au maire de la Commune I, a rappelé que la lutte contre le paludisme interpelle tout le monde. Le livret constitue, de son point de vue, une des meilleures méthodes de lutte contre le paludisme.
"Le milieu scolaire est le meilleur espace de lutte contre le palu", estime-t-il. Le directeur national de lutte contre le paludisme est lui aussi d’avis que le succès de la lutte contre la maladie passe nécessairement par l’implication de la communauté toute entière. L’ambassadeur des États-Unis, Mme Gillian A. Milovanovic, a souligné que le Mali faisait partie des 17 pays bénéficiaires de l’Initiative présidentielle de lutte contre le paludisme (PMI), lancée, il y a cinq ans par son pays. Une initiative pertinente car comme le confirmera le ministre de l’Éducation, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, le paludisme est un grand problème de santé publique dans notre pays. De nombreuses études ont montré que cette maladie est un frein, un obstacle à la fréquentation scolaire. Les médicaments, a constaté Salikou Sanogo, ne peuvent constituer à eux seuls le remède contre le paludisme. D’un autre côté, la lutte contre cette maladie ne peut se résumer à être un chant, une récitation dans la bouche des élèves, mais devenir un comportement de tous les jours. Le ministre de la Santé a confirmé que le paludisme est une des principales causes de morbidité et de mortalité dans notre pays. Il représente 38% des motifs de consultation dans les formations sanitaires publiques et 42% des motifs de consultation chez les enfants de moins de 5 ans. Mme Diallo Madeleine Ba a rappelé les moyens, instruments, médicaments et stratégies de lutte efficaces mis en place par les autorités avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Il s’agit entre autres de l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide, du traitement préventif intermittent et de la prise en charge précoce des cas surtout au niveau communautaire. Le livret est un support complémentaire de la formation sur le paludisme qui est dispensée dans les règles de l’art pédagogique par l’encadrement scolaire, a-t-elle indiqué. Le programme santé USAID/Kènèya Ciwara II est un programme de santé communautaire. Financé par l’USAID pour plus de 8 milliards Fcfa sur une période de 3 ans, il est mis en oeuvre dans 35 districts sanitaires depuis octobre 2008. Sont parties prenantes au programme, les gouvernements malien et américain, les centres d’animation pédagogique, le programme national de lutte contre le paludisme et le programme "Kènèya Ciwara"II.
par Sidi Yaya Wagué
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