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L'express de Madagascar | Madagascar | 16/05/2011 | Lire l'article original
Pourtant le cancer peut aussi tuer », se plaint Sonia Andrianabela Randrianarisona, chef du service de lutte contre les maladies liées aux modes de vie au sein du ministère de la Santé publique. Ainsi, cette conférence était un moyen de sensibiliser les bailleurs, l'État et la population sur l'importance de cette maladie. « Car si on ne fait rien, ce sera un désastre », annonce Cinzia Akbaraly, fondatrice et présidente de la fondation philanthropique Akbaraly.
Le cancer du sein ou du col de l'utérus n'affecte pas seulement la mère de famille mais toute la vie du ménage, sur le plan financier et émotionnel. « Quand j'ai appris le cancer touchant mon sein à l'âge de 37 ans, en 2001, ma vie et celle de ma famille ont été bouleversées. Car il a fallu trouver de l'argent pour le traitement à Madagascar et à l'extérieur. Le problème d'essence en 2002, durant la crise, pour mon déplacement à Antananarivo était également un autre problème. Heureusement que la société qui m'a employée avait accepté de payer la grande totalité du traitement. Sinon j'aurais eu du mal à l'assumer, j'ai remboursé pendant trois ans les 20% des sommes empruntées pour ce traitement à hauteur de six millions d'ariary », témoigne Bako Ratsifandrihamanana, ancienne nageuse de haut niveau et une patiente guérie mais avec toujours la hantise d’une rechute. Mais le cancer peut aussi marquer toute une vie comme en témoigne Bien Aimée Randrianarisoa dite Tiana, chanteuse renommée. « Je vis avec mon cancer du sang jusqu'à la fin de mes jours », relate t-elle. La clé pour éviter la torture mentale paraît simple. « Il faut rester toujours cool dans la vie avec l'appui de la famille », concluent toutes les deux.
Des dépistages gratuits
Le centre de santé de base (CSBII) dans la ville d'Antananarivo et dans le centre hospitalier de district niveau II (CHD II) d'Itaosy effectuent un diagnostic précoce du cancer pouvant infecter le col de l'utérus des femmes qui ne représentent pas encore des signes extérieurs de cancer. Il est gratuit dans ces centres. Et en cas d'une lésion pré-cancéreuse, le CHD II d'Itaosy prend en charge gratuitement aussi les patients.
Vonjy Radasimalala
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