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L'express de Madagascar | Madagascar | 10/06/2011 | Lire l'article original
La lettre d'information du Système des Nations Unies à Madagascar parue ce mois vient de confirmer ce chiffre. Tandis que le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean de Dieu Marie Rakotomanga, réajuste le nombre. « Ces chiffres datent du mois de juin 2010. Actuellement, il ne reste plus que 120 centres de santé fermés » souligne t-il.
Recrutement
Face à cette fermeture de centres de santé niveau 1 et 2 (CSB 1 et 2) , nombreux sont les personnes qui ne bénéficient plus de soin, notamment dans la partie méridionale de Madagascar déjà touchée par la sécheresse. « Parmi les 147 CSB publics dans les régions d'Anosy, Androy et Atsimo Andrefana, 19 CSB ont été fermés. Cette situation rend précaire la santé de 11,6% de la population dans ces régions » cite le rapport du Système des Nations Unies à Madagascar.
Pour résoudre ce problème de santé affectant la Grande Île, chaque entité, étatique et onusienne, essaie de soigner la plaie à sa manière. « Nous allons recruter une cinquantaine de paramédicaux, cette année, pour combler ce manque » confie Cheikh Tidiane Cissé, représentant du FNUAP à Madagascar. D'autres organismes internationaux pourraient emprunter ce pas du FNUAP. De son côté le ministère de la Santé envisage d'effectuer un recrutement de personnel. « Le ministère de la Santé va embaucher 1300 agents de santé, entre autres, des paramédicaux, des médecins, des dentistes ainsi que du personnel administratif cette année » annonce Jean de Dieu Marie Rakotomanga. Ces embauches s'avèrent ainsi un remède pour la réouverture de ces centres de santé. « Il n'y aurait plus qu'une vingtaine de centres de santé fermés d'ici la fin de juillet » rassure le secrétaire général du ministère de la Santé. Mais des doutes subsistent sur l'affectation de ce personnel vers les zones « reculées » et peu sécurisées. « Une indemnité de subsistance est octroyée par nos partenaires pour ce personnel médical. Ils seront par la suite embauchés en tant que fonctionnaires pour les motiver » conclut Jean de Dieu Marie Rakotomanga.
Vonjy Radasimalala
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