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La maladie du sommeil reste un combat de tous les instants

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 20/06/2011 | Lire l'article original

La RD Congo détient le triste record de la maladie du sommeil dans le monde. Au Bas-Congo, cependant l’aide de la Belgique a permis de faire baisser le taux de prévalence. Mais la population relâche sa vigilance de tous les instants, seul moyen de venir à bout de la trypanosomiase.

A Mvuadu, un quartier pauvre de Matadi où les ruisseaux foisonnent, il n’est pas rare de voir voltiger des tsé-tsé. Même spectacle dans de nombreuses contrées de la province du Bas-Congo (sud-ouest de Kinshasa), où ces grosses mouches cherchent à se nourrir du sang humain. «La maladie du sommeil (trypanosomiase) se portera toujours bien dans la province aussi longtemps qu’elles existeront», avertit Clément Nsuaka, coordonnateur provincial du Programme national de lutte contre la trypanosomiase africaine (Pnltha).

Sa mise en garde arrive au moment où la Belgique annonce, pour 2013, son retrait dans le combat qu’elle mène depuis des décennies, contre cette maladie endémique : 75% des cas signalés dans le monde viennent de RD Congo. En 2008, quelque 7300 malades ont été notifiés dans ce pays pour moins de 10 000 dans toute l’Afrique où plusieurs pays en sont désormais indemnes.

Au Bas-Congo, le taux de prévalence à baissé de près de moitié entre 2009 et 2010, grâce au soutien de la Coopération technique belge (CTB). Il est aujourd’hui de 0,18 %. C’est encore trop car pour être déclaré indemne par l’OMS, il faut qu’aucun cas ne soit déclaré pendant cinq ans. Rien qu’au Bas-Congo, on a compté 168 malades en 2009. «Quand vous avez un chiffre comme celui-là, il faut le multiplier par quatre pour se rendre compte de l’ampleur réelle de la maladie», explique en outre Dr Vin Vander Veken, conseiller chargé de la lutte contre la trypanosomiase à la CTB. Avant son retrait, le royaume de Belgique attire ainsi l’attention des autorités sanitaires du pays. «Il ne faut pas trop compter sur un seul bailleur. Car, en cas de problème, vous ne saurez pas vous en sortir», dit Vander Veken.

«Il faut que le gouvernement s’implique»

La Belgique avait jusque-là doté le Bas-Congo de 13 unités mobiles qui allaient de village en village, pour examiner la population. Mais aujourd’hui il ne reste plus qu’une seule unité, pour une population de 3,6 millions d’habitants.

De grands filets servant de pièges pour capturer les mouches tsé-tsé vecteurs de la maladie du sommeil, étaient aussi distribués gratuitement. Cette assistance n’a pas été renouvelée en 2011. «Il faut que le gouvernement provincial s’implique», s’alarme un agent du Pnltha, qui redoute l’endémicité de la maladie du sommeil dans les pays voisins (Angola et Congo Brazzaville).

Directeur national de la lutte contre la trypanosomiase, Dr Victor Kande appelle désormais tout le monde à la vigilance. «Un seul cas est un problème pour cette maladie endémique, prévient-il. Car, il suffit d’une distraction pour que nous revenions à la situation historique du Bas-Congo», quand, dans les années 60, on enregistrait mille nouveaux cas chaque année.

En effet, une très grande vigilance est de rigueur si on veut rompre la chaîne de transmission de cette maladie qui fait, dans certains villages de RDC plus de morts que le Sida selon l’Oms. Capturer les mouches tsé-tsé grâce à des pièges, dépister les malades et les soigner le plus tôt possible, telles sont les mesures indispensables à mener de front pour en venir à bout.

Se réveiller de son sommeil

Mais les résultats obtenus dans la province ont relâché l’attention de la population : «La plupart de gens ont oublié la maladie et on n’a plus formé des médecins pour effectuer des diagnostics», fait remarquer Dr Aimé Umba, médecin chef de zone dans le territoire de Lukula. Il affirme que de nombreuses personnes en meurent sans le savoir, simplement parce les symptômes de la maladie du sommeil se confondent, dans les premiers temps, avec ceux du paludisme et du Vih/Sida : maux de tête, fatigue, démangeaisons, douleurs musculaires et articulaires, ganglions surtout au niveau du cou.

Dans une seconde phase, le système nerveux central est touché provoquant somnolence, troubles de comportement… Non traitée la trypanosomiase est toujours mortelle. Mais, au Bas-Congo, malgré la menace qui plane toujours, les gens n’en parlent presque plus. Pour Win Vander, «il faut un effort de sensibilisation des jeunes pour entretenir la mémoire collective» sur cette maladie, découverte pour la première fois dans cette province par les colons belges, et qui avait à l’époque décimé des milliers de gens.

Syfia Grands Lacs

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