Ceci pour dire qu’une coordination devrait exister entre les pharmaciens, le pouvoir central et la politique de santé dans le pays. Car « les pharmacies et la médecine vont de pair pour assurer une bonne santé à toute la population dans le pays », a lancé le président de l’association des pharmaciens de Madagascar dans son allocution. Néanmoins, l’assemblée a reconnu que les pharmaciens sont encore en nombre insuffisant malgré la sortie de la première promotion de pharmaciens issus de la faculté de médecine de Madagascar. Un manque est aussi enregistré au niveau des pharmaciens-inspecteurs. Madagascar n’en compte que quatre dont trois d’entre eux sont dans le secteur public. Ces derniers agissent surtout dans la lutte contre le marché des médicaments illicites. Signalons qu’un comité national de lutte contre la vente des médicaments illicites a dernièrement vu le jour. Les représentants du ministère de la Santé, du Commerce, de la Gendarmerie, de la Sécurité intérieur et de la Justice ont formé le comité. Des comités régionaux sont attendus dans les jours à venir pour être ainsi défini.

Recueilli par Jean-Claude STEVE

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