Pourtant, si le lancement de ce vaccin constitue indubitablement une bonne nouvelle pour les populations victimes du paludisme, il n’en demeure pas moins qu’un bémol subsiste : ledit vaccin n’est pour heure efficace qu'à 50%. Mais alors, pourquoi lancer un tel vaccin ? s’interroge-t-on.

Mais loin de se laisser décourager par ce taux de réussite que certains participants à la session ont qualifié d’insuffisant, le Dr Wells invite plutôt à l’optimisme, en considérant <le verre à moitié plein>.

En attendant que le vaccin contre le paludisme soit à 100% efficace, le spécialiste recommande que la combinaison vaccin-médicament soit appliquée lorsque le lancement du vaccin sera effectif. Car a-t-il conclu, ce sera le seul moyen efficace de lutte contre cette maladie qui emporte un enfant toutes les 45 secondes.

Ghislaine ATTA

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