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L'express de Madagascar | Madagascar | 16/09/2011 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé a, ainsi, apporté une précision par rapport au communiqué du conseil de gouvernement du 11 Août, durant la journée bloquée sur les problèmes sociaux au palais d’État de Mahazoarivo relatifs « à la gratuité des soins et des médicaments dans les hôpitaux publics ».
« Si la gratuité est appliquée dans les centres de santé, la structure et le système feront faillite dans six mois » précise le ministre de la Santé.
Promesse de gratuité
Ainsi, cet allègement des coûts de service et du prix des médicaments a créé un impact conséquent dans le budget du ministère. « 1,5 milliard d'ariary est le manque à gagner dans ces projets durant six mois » confie Pascal Jacques Rajaonarison. Et le ministre promet de continuer cet allègement. « Nous allons lutter pour que ces mesures se poursuivent l'année prochaine » rassure le ministre de la Santé publique.
Les réactions des gens divergent après cette annonce. « Cette baisse est compréhensible face à la crise que traverse le pays actuellement. Cette mesure est ainsi la bienvenue » félicite Andoniaina Rabakonomena, employée dans le secteur de la communication. Mais Perline Ramanantsoa, maître Fram, dénonce la non-application de promesse déjà annoncée. « La baisse de 5% est insignifiante pour les patients notamment issus de la classe moyenne. Car s'il doit payer plus de 200 000 ariary dans un hôpital public, qu'est-ce qui restera de son salaire? Cette baisse devrait être de 50% si l'État ne peut pas appliquer la gratuité promise » se plaint elle.
Vonjy Radasimalala
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