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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 28/09/2011 | Lire l'article original
La particularité des travaux de la troisième édition du Siphaco réside dans «l’ingéniosité des organisateurs de procéder à une formation continue sur les bonnes pratiques de fabrication des médicaments en faveur des pharmaciens d’industries et celle des instructeurs », a indiqué Georges Vumbi Lelo, président de l’Ordre national des pharmaciens (ONP).
Cette formation continue s’inscrit dans le cadre des recommandations populaires de l’ONP et « permet à l’industrie locale d’assurer sa propre production », a rappelé Vumbi Lelo. Il a en outre précisé que «la formation permet à l’industrie locale de se familiariser avec les normes de bonnes pratiques de fabrication et d’améliorer la qualité des médicaments produits localement ». Avant de noter que cette formation continue permet également la compétitivité de cette même industrie. La tenue des travaux de la troisième édition du Siphaco répond à une des recommandations de la conférence internationale de l’ordre des pharmaciens, note-t-il, « organisée du 2 au 6 juin 2010 et qui invitait la République démocratique du Congo à des réformes importantes en vue de lutter contre la contrefaçon qui règne en maître dans le secteur pharmaceutique du pays ». La publication du décret du Premier ministre portant création de la Commission nationale de l’assainissement du secteur pharmaceutique en est une démonstration, a reconnu le président de l’Ordre national des pharmaciens.
70% des médicaments sont contrefaits
Insistant sur les produits contrefaits et de mauvaise qualité en Afrique et dans le monde, le représentant de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Yvon Cizubu, a indiqué que 30 à 70% des médicaments dans le monde sont des produits contrefaits ou des faux médicaments. « En Afrique, en Asie et en Amérique Latine, ces chiffres avoisinent les 80 à 90% de ces produits en circulation. Parmi lesquels l’on note 60% des produits contrefaits, mais contenant aucun principe actif, 17% contenant de mauvais dosage de principes actifs, 16% contenant les composants complètement différents (nocifs ou toxiques), et 7% sont identiques aux produits originaux », a-t-il précisé. Ce défaut de qualité a des conséquences non négligeables sur la santé.
Yvon Cizubu a, par ailleurs, invité les participants et toutes les organisations pharmaceutiques à dénoncer toute entrée, circulation et commercialisation des produits de mauvaise qualité ou contrefaits et d’origine douteuse dans le pays. Selon lui, cette action devait commencer par le fait « d’éliminer la vente des produits pharmaceutiques sur la rue », a-t-il insisté.
Pour le ADG de l’Office congolais de contrôle (OCC), Albert Kasongo Mukonzo, « il y a nécessité de perpétuer le contrôle de qualité de tous les produits que l’industrie met à notre portée » car, dit-il, « l’assurance et la bonne qualité du produit ne peut provenir que d’un contrôle efficient passant obligatoirement par les analyses psycho chimiques ».
Il faut rappeler que les essais de l’OCC permettent ainsi, aux fabricants locaux de « s’assurer de la qualité des produits congolais exportés en vue de garantir leur compétitivité sur le marché international », a expliqué Kasongo Mukonzo. C’est dans ce cadre que l’OCC « a certifié récemment les kits diagnostic para cytologiques de la maladie du sommeil», a-t-il argumenté.
Stanislas Ntambwe
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