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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé maternelle et infantile : voici un modèle pour conduire les femmes à l’hôpital

Notre Voie | Côte d'Ivoire | 12/10/2011 | Lire l'article original

Les autorités sénégalaises sont déterminées à sortir leur pays du cercle peu envieux des pays à fort taux de mortalité maternelle et infantile. Avec un taux de prévalence de 401 décès maternels pour cent mille naissances vivantes et 35 décès néonatals pour mille et 121 décès d'enfants de moins de cinq ans, selon une dépêche de l’agence PANA (datée du 28 novembre 2010) citant Dr. Bocar Daff, directeur de la division de la santé de la reproduction, le Sénégal s’est engagé à réduire de 2/3 le taux de mortalité infanto-juvénile et de 3/4 le taux de mortalité maternelle d'ici à 2015, ce qui correspond aux Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) en matière de santé.

Pour booster le processus de réduction, les autorités ont eu une approche innovante tirée de la tradition wolof pour faire la promotion de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant. Il s’agit du concept de Badjene Gohk. Un concept que l’Unfpa a trouvé très original au point d’introduire une visite de terrain dans l’agenda de l’atelier qu’il a organisé du 19 au 23 septembre dernier à Saly, au Sénégal, à l’intention de 40 journalistes radio et presse venus de 19 pays francophones de l’Afrique de l’ouest, de l’est et australe.

La Badjene, dans la tradition wolof, est la sœur du chef de famille. C’est elle qui règle les problèmes de la famille. C’est donc vers elle que les neveux et les nièces se tournent lorsqu’ils ont des problèmes avec leur père.

Dans sa version moderne, il s’agit de la « Marraine de quartier ». Une approche communautaire dont l’idée a été émise en 2009 par le président Abdoulaye Wade. A travers ce programme de promotion, les marraines incitent les femmes à fréquenter les services de santé tout en favorisant l’acceptation de la stratégie par les belles-mères, les grands-mères et les conjoints. Les Badjenes sont choisies dans la communauté et par la communauté parmi les femmes qui ont fait preuve d’un leadership reconnu de tous. Marième Fall, 56 ans, est une Badjène Gohk qui exerce dans le quartier de Diamaguene 1, dans le district sanitaire de M’Bour, à une soixantaine de kilomètres de Dakar. A Diamaguene 1 où elle suit, selon elle, 20 femmes, Marième Fall a une idée bien précise de son rôle. « Notre rôle, c’est d’accompagner les femmes dans les consultations prénatales, lors de l’accouchement, après la naissance de leur bébé », a-t-elle commenté, assise sur un banc dans la cour du poste de santé de Diamaguene.

Les Badjenes Gokh sont des bénévoles qui ne perçoivent aucune rémunération pour se qu’elles font. « Je ne suis pas payée et je fais ce travail en tant que bénévole », témoigne Marième Fall. Après trois jours de formation axée sur la persuasion des femmes, les Badjènes font leur travail avec détermination. Pour Marième Fall, « c’est par volonté que nous acceptons de faire ce travail. C’est un choix personnel. Il s’agit d’aider la communauté ». « Nous leur faisons comprendre, poursuit-elle, que c’est au centre de santé qu’elles peuvent avoir une solution à tous les problèmes concernant leur grossesse».

Dans le district sanitaire de M’Bour, 144 Badjènes opèrent avec un ratio d’une Badjène pour 1000 habitants, nous ont expliqué les responsables de l’hôpital du district sanitaire. « Chaque mois, chacune des Badjènes consigne ses résultats en terme de femmes, d’enfants qu’elle a suivis et conduits au centre de santé. Elle remet son rapport à l’infirmier chef de poste (Icp) », raconte une des responsables au niveau de l’hôpital du district. « Depuis qu’elles sont là, nos femmes ont moins de problèmes d’accouchement.

Nos femmes sont informées, guidées et bien accueillies dans les centres de santé», témoigne, pour sa part, un homme dont la femme a été suivie par une Badjène. De son côté, la sage-femme du poste de santé de Diamaguene soutien, que, depuis l’arrivée des Badjène, le taux de fréquentation de son poste a augmenté. Une telle expérience pourrait servir par l’adaptation du modèle des Badjènes Gohk à la Côte d’Ivoire. D’ailleurs, le pays a engagé, vendredi, une réunion sur la promotion de l’application des directives en matière de soins obstétricaux et néonataux d'urgence (Sonu) à l’amphithéâtre de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas). Les causes majeures de la mortalité maternelle restent dominées par les pathologies obstétricales telles que les hémorragies, l'hypertension artérielle et ses complications. A cela s'ajoutent les avortements, les anémies…

Coulibaly Zié Oumar envoyé spécial à Saly (Sénégal)

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