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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 18/10/2011 | Lire l'article original
Débuté le vendredi 7 octobre, ces assises de 8 jours ont permis aux gestionnaires, logisticiens venus de toutes les provinces de la RDC et autres partenaires d’acquérir des connaissances sur la conservation des vaccins, le contrôle, suivi et gestion des données de température, le stockage et gestion des vaccins ainsi que l’utilisation des indicateurs et appareils numériques. Les participants ont également appris la gestion de bâtiments, équipements et moyen de transport, le conditionnement des accumulateurs et rangement des vaccins, les nouvelles normes de l‘OMS et le système de gestion et fonction d’appui. Aussi, les participants ont-ils été édifiés sur le choix d’un système de réfrigération approprié.
Fort de cela, ils ont promis de faire la restitution à la base pour la redynamisation du service d’immunisation et de prestation en la matière. Car, pour eux, sans vaccin de bonne qualité, le Programme élargi de vaccination n’a pas de raison d’être.
Parlant au nom du comité de coordination inter agences, Dr Ba de l’Unicef, a fait savoir que l’atelier a été d’un grand intérêt en cette période où l’on assiste à une résurgence des épidémies de rougeole et de poliovirus sauvage. A l’en croire, les participants ont acquis une bonne maîtrise des besoins en capacités de stockage des vaccins et sont devenus capables d’organiser la formation relative à la performance de la chaîne de froid dans leurs provinces respectives.
Pour les partenaires, a-t-il souligné, chaque enfant ou chaque femme vaccinés, a le droit de recevoir un vaccin de bonne qualité. Car une vaccination avec des vaccins de qualité diminuerait sensiblement les épidémies des maladies évitables.
«C’est pour épargner des vies que l’UNICEF, en collaboration avec l’OMS et le ministère de la Santé publique, a organisé cet atelier à l’attention des gestionnaires du PEV. Nous fondons beaucoup d’espoir sur les formateurs que vous êtes et osons croire vous assurerez sans faille la pérennité de ces connaissances acquises dans vos provinces», a déclaré Dr Ba en s’adressant aux participants.
Représentant son homologue de la Santé publique, le secrétaire général de la Fonction publique, Fernand Christian Tudienu, a clos les travaux de l’atelier. Il a souligné, dans son discours, qu’il ressort des analyses menées durant les huit jours de travail que la situation de la chaîne de froid dans le pays est très complexe et nécessite un renforcement des capacités afin d’améliorer les connaissances, attitudes et pratiques des prestataires en la matière.
Par Raymonde Senga Kosi
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