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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 29/02/2012 | Lire l'article original
Selon lui, face à la crise financière internationale, les ressources se font rares et il faut que les pays africains pensent à pérenniser les acquis des financements qu’ils ont eus dans le cadre de la lutte contre le sida et la tuberculose. « Il faut une mobilisation des ressources domestiques (…) il y a des formes de taxations nouvelles qu’on pourrait introduire (sur le tabac, l’alcool, les communications téléphoniques, les transferts de fonds…). Des pays sont déjà en train de l’expérimenter.» Il se dit convaincu que si les pays africains commencent à mettre en place ces politiques, ils pourraient dans l’avenir tirer les fruits d’une telle politique et mettre en place des systèmes plus pérennes. Sur les médicaments antirétroviraux, Michel Sidibé s’est dit favorable à une production locale. C'est-à-dire sur le continent africain. Avec des usines de production sous-régionale complémentaires.
Sur la question, il est en phase avec le ministre ivoirien de la santé, le Pr. N’Dri Yoman qui pense qu’une telle politique va résoudre les récurrents problèmes d’indisponibilités des médicaments. Toujours sur la mobilisation interne des ressources financières pour financer la lutte contre le sida, Michel Sidibé a révélé qu’il est en train de discuter d’un cadre d’investissement nouveau avec la BAD. «Nous allons travailler avec les ministres des finances d’un certains nombres de pays dont la Côte d’Ivoire. L’idée est de leur faire comprendre que la santé est un investissement et non une dépense», a-t-il expliqué. Pour illustrer son propos, le directeur exécutif a pris l’exemple de la transmission mère-enfant du Vih. A l’en croire, avec moins de 70. 000fcfa, on arrive à stopper la transmission mère-enfant du Vih. Par contre, il faudra 150 millions de f pour traiter cet enfant s’il est contaminé. Tout en se disant satisfait de la fusion des départements du sida et de la santé en une seule entité, le directeur exécutif a invité le ministre N’Dri Yoman à raffiner les indicateurs sur le sida du fait de ce que la Côte d’Ivoire sort d’une crise qui a dû biaiser les chiffres actuels connus. Plusieurs responsables de programmes et les directeurs généraux de la santé et de la lutte contre le sida ont fait part de ce qui est fait et des difficultés notamment financières qu’ils rencontrent.
Coulibaly Zié Oumar
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