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Le soleil | Sénégal | 18/11/2006 | Lire l'article original
Cette organisation a posé des actes concrets pour soutenir les efforts du gouvernement pour stabiliser le taux de prévalence et pour éviter de nouvelles infections. “ Nous nous réjouissons du partenariat avec Esther qui nous a permis d’enregistrer des résultats en matière de lutte contre le Sida ”, déclare Farba Lamine Sall, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de la Prévention médicale. Il a relevé la pertinence de cette rencontre d’évaluation pour tirer un bilan et dégager des perspectives. Surtout qu’il faut toujours réactualiser les stratégies de lutte contre la pandémie. Esther a donné l’opportunité aux agents du centre hospitalier de Saint-Louis de subir une formation à Lille en partenariat avec le Centre hospitalier de Lille Tourcoing. La structure a en outre été à la base du développement ou de la création du volet de la prévention de la transmission du Sida de la mère à l’enfant dans les districts de Pikine, Guédiawaye, Mbao, et Rufisque. La liste de leurs interventions est loin d’être exhaustive.
La structure ne compte pas s’arrêter à mi-chemin. “ Il s’agit pour nous de faire un bilan et de dégager des orientations en identifiant les priorités ”, soutient le coordonnateur d’Esther au Sénégal, Karim Diop. D’une manière globale, leurs interventions vont s’inscrire dans la politique nationale de lutte contre le Sida. “ Notre partenariat a connu des hauts et des bas. Il faut tirer les enseignements pour construire l’avenir. Nous allons toujours inscrire nos actions dans le cadre de la politique nationale en matière de lutte contre la maladie ”, souligne la directrice d’Esther Anne Petitgirard.
La structure projette de décentraliser les centres de prises en charge dans les régions périphériques ceci conformément à la politique de maillage du territoire en centres de dépistage. Dans cette optique, le département de la santé envisage d’ouvrir les centres de dépistage à l’intérieur du pays pour faciliter aux populations l’accès à ces structures afin d’élever le nombre de personnes dépistées. “ Pour un pays comme le nôtre qui a un taux de prévalence de 0,7 % dans la population générale, il est important que les personnes connaissent leur statut.
C’est ce qui permet d’asseoir une bonne politique de prise en charge et de prévention ”, avance le chef de la division Ist-Sida du ministère de la Santé et de la Prévention médicale, le docteur Abdoulaye Sidibé Wade. Cette sensibilisation pour le dépistage sera beaucoup plus ciblée. Les actions seront déroulées dans les zones susceptibles. Le nombre de personnes dépistées est passé de 10.000 en 2002 à 30.000 en 2005. Le docteur Wade a révélé l’appropriation du condom féminin.
Les régions de Ziguinchor et de Kolda détiennent les taux de prévalence les plus élevés. Actuellement, ce sont 5158 personnes qui sont sous traitement antirétroviral au Sénégal.
IDRISSA SANE
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