Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Lutte contre drépanocytose : La prise en charge au cœur de la préoccupation des scientifiques

Le soleil | Sénégal | 20/11/2006 | Lire l'article original

Le troisième congrès scientifique international sur la drépanocytose s’ouvre mercredi prochain à Dakar. Il est organisé par L’Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (OILD), en collaboration avec l’Association Education-Santé (Aes) et le ministère de la Santé et de la Prévention médicale du Sénégal. L’accent est mis sur la prise en charge de la drépanocytose dans les pays en développement.

A partir du 22 novembre 2006 se tient à Dakar le troisième congrès international scientifique sur la drépanocytose dont le thème porte sur : « La prise en charge de la drépanocytose dans les pays en développement ».

La drépanocytose touche plus de 50 millions de personnes dans le monde. Mais, cette maladie génétique fréquente des globules rouges qui est causée par une altération de l’hémoglobine (Une protéine contenue dans le globule rouge et qui a pour rôle de transporter l’oxygène du poumon vers les organes (cerveau, rein etc.) et découverte en 1910 par James Herick, reste encore peu connue. D’où la nécessité d’informer les populations, surtout celles africaines. D’autant que cette maladie génétique fréquente des globules rouges prédomine notamment en Afrique centrale où plus de 30 % de la population est touchée. Au Sénégal, 10 % de la population sont porteurs du gène de cette maladie.

C’est parce que cette maladie chronique héréditaire constitue un problème de santé publique que certaines Premières dames du continent africain ont décidé de s’impliquer pour mieux la faire connaître, pour que sa prise en charge soit effective dans les pays en développement où elle sévit le plus. Parmi ces épouses de chefs d’Etat sensibles et engagées à faire face à la drépanocytose, on compte Mme Sassou Nguesso du Congo et Mme Viviane Wade du Sénégal.

D’ailleurs, la Première dame du Sénégal avoue avoir été informée sur cette maladie par Mme Sassou Nguesso.
En tout cas, cet engagement de certaines épouses de chefs d’Etat est salué à sa juste mesure par le président de l’Association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose, Maguèye Ndiaye qui indique qu’il y a un léger mieux dans la prise en charge de la drépanocytose depuis que ces dernières se sont impliquées.

La sensibilisation, l’information, la formation occupent une place non négligeable dans le programme du troisième congrès international scientifique sur la drépanocytose. Pour cette raison, une journée de dépistage est prévue demain à la Place de l’obélisque.

Signalons que les types d’hémoglobine les plus connues sont : l’hémoglobine normale (AA) et l’hémoglobine S. C’est cette dernière qui donne la drépanocytose. C’est ainsi qu’on a les drépanocytaires AS qui sont juste porteurs du trait qu’ils peuvent transmettre à leurs enfants et les drépanocytaires SS qui sont des malades. Ces derniers nécessitent bien une prise en charge.

Cependant, les porteurs du trait drépanocytaire doivent savoir qu’ils sont de potentiels transmetteurs et qu’ils peuvent être sujets à des crises et autres maladies qui touchent souvent les malades eux-mêmes c’est-à-dire les dépanocytaires homozygotes.
Pour les malades ou drépanocytaires homozygotes SS, le suivi médical est indispensable. Il doit être régulier. Mieux, le diagnostic doit être précoce. Surtout que la drépanocytose crée une forte mortalité évaluée à 50 % des décès d’enfants qui n’ont pas encore célébré leur premier anniversaire. D’où, une fois de plus, l’intérêt de la prise en charge.

Maïmouna GUEYE

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

En septembre 2024 :

img_produit

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

Vidéo formation

Espace formation Pierre Fabre

vig_webinar15
Prise en charge du paludisme en ASS : Place de la DHA – PQP - Pr Issaka SAGARA et Pr Mahamadou A THERA

encart_diam_cooper
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !