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Revue de presse de Santé tropicale

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Le gaz anesthésique pointé du doigt : le professeur Raveloson souligne que le risque n’est pas pour le patient, mais pour les médecins anesthésistes et infirmiers

L'express de Madagascar | Madagascar | 28/06/2012 | Lire l'article original

Les médecins de l’hôpital Befelatanana tirent la sonnette d’alarme. Les blocs opératoires sont hors d’usage. «Le plateau technique dans les blocs opératoires des hôpitaux publics datant des années 80 ne suit plus les normes. Et le gaz anesthésique, halothane, employé pour endormir les enfants pourrait créer des effets indésirables sur le foie. Ce gaz devrait être remplacé », s’est plaint un jeune médecin en cours de formation pour obtenir sa spécialité en anesthésie-réanimation qui souhaite garder l'anonymat à cause de la délicatesse du sujet. C’était vendredi, après le deuxième congrès des anesthésistes-réanimateurs, dans le local de l'Institut médical de Madagascar.

Mais le professeur Enin­tsoa Nasolotsiry Raveloson, spécialiste en réanimation médicale-anesthésiste et médecine d'urgence, a tiré, hier, la sonnette d'alarme dans son bureau à l'hôpital Joseph Raseta Befelatanana, face à cette situation. « Ce gaz constitue l'un des gaz les plus toxiques, actuellement. Ses effets affectent notamment les médecins et les infirmiers anesthésistes. Aujourd'hui, deux infirmiers payent le prix fort de la toxicité de l'halothane, avec un foie infecté et une insuffisance hépatocellulaire », alerte le professeur.

Pas de panique

À entendre le spécialiste, un enfant opéré une fois dans sa vie, ou en une année, n'est pas concerné par ce danger. « Un anesthésiste s'occupant de six enfants, dans un bloc opératoire, en une journée, constitue la principale victime de ce gaz », ajoute le professeur Enintsoa Nasolotsiry Ravelo­son. Face à ce danger, la conséquence de ce problème sur la santé publique s'avère importante. « Les médecins et infirmiers tendent à s'occuper moins des patients à cause de la toxicité de ce gaz », a confié un autre jeune médecin en cours de formation.

Le professeur en médecine d'urgence ne souhaite pas, pourtant, créer une panique face à cette situation. « Lors de ce deuxième congrès, les médecins anesthésistes tendent à utiliser les anesthésies locales ou régionales et à courte durée afin de réduire le risque de l'anesthésie générale », a-t-il conclu.

Vonjy Radasimalala

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