L’Organisation mondiale de la santé (Oms) vient d'apporter un appui technique et financier au ministère de la Santé et de l’Action sociale, par le biais de la Division de l’alimentation, de la nutrition et de la survie de l’enfant (Danse). Il s'agit de trouver des solutions à la malnutrition. Car 5 à 10 % des cas de malnutrition aigüe sévère présentent des complications médicales graves, qui constituent la principale cause de décès chez les enfants malnutris. D'où cette seconde session de formation destinée à apporter les connaissances et les compétences spécifiques nécessaires à la prise en charge hospitalière adéquate des enfants sévèrement malnutris. Les participants sont des médecins pédiatres, nutritionnistes et infirmiers des hôpitaux et centres de santé possédant ou prévoyant d’ouvrir des services pour les enfants atteints de malnutrition sévère, des régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Louga, Saint-Louis et Dakar.

Lors des travaux, il a été beaucoup question de la relation entre la crise alimentaire et nutritionnelle et la santé des populations, la menace des conséquences sanitaires de la crise nutritionnelle sur la réalisation des Omd 4 et 5 relatifs à la réduction de la mortalité néonatale, infantile et maternelle.

Les participants ont également cerné les stratégies d’intervention spécifiques de l’Oms et le dispositif mis en place pour appuyer le ministère de la Santé du Sénégal face à la crise nutritionnelle (assistance technique, financière, logistique) ainsi que les actions en cours et les perspectives.

Mohamadou SAGNE

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