D’importantes mesures ont été prises pour éradiquer à pas de géants les maladies qui tuent de plus en Afrique notamment le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme. En effet, les Chefs d’Etats et de Gouvernement du Comité d’Action et de l’Observatoire redynamisé du Sida en Afrique (AWA), ont dans le cadre d’un petit déjeuner de travail à Sheraton Addis Hôtel à Addis Abéba, dégagé de nouvelles actions pour stopper et inverser l’incidence du VIH/SIDA, de la Tuberculose et du Paludisme d’ici à 2015.

Présidée par le Président de l’Union Africaine, Boni Yayi en sa qualité de Président en exercice de AWA, la rencontre a servi de tribune pour mesurer l’importance du leadership que AWA a joué dans la mobilisation et la responsabilisation pour la riposte au VIH/SIDA, à la Tuberculose et au Paludisme en Afrique.

Après avoir examiné les stratégies et plans d’actions pour l’orientation future de Awa pendant la période 2012-2015, le Président de la République du Benin et les membres dudit comité ont mis en place une feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité de la communauté avec l’Afrique dans la lutte contre ces trois maladies, souligne le communiqué qui nous est parvenu à la rédaction.

Le communiqué rappelle « qu’en 2006, sous le leadership des chefs d'États et de gouvernement de AWA, l’Appel d'Abuja pour l’intensification de l’action vers l'accès universel aux services de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme en Afrique d’ici à 2015» a été adopté ».

Pour rappel, l’Observatoire du Sida en Afrique (AWA) a été créé par huit chefs d'État et de gouvernement lors du Sommet spécial de 2001 sur le VIH/SIDA, la tuberculose et autres maladies infectieuses connexes. Les objectifs de AWA sont, entre autres, le leadership et l'appropriation par l'Afrique de la réponse face au SIDA, à la tuberculose et au paludisme, le plaidoyer pour la mobilisation d'actions pour une réponse efficace et de ressources suffisantes, ainsi que la responsabilisation. Après une décennie d'existence, AWA a été relancé par la 18ème Session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine en janvier 2012 comme une plate-forme des chefs d'État et de gouvernement pour le plaidoyer, la mobilisation des ressources et la responsabilisation.

par Ibrahima Baldé

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