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Sidwaya | Burkina Faso | 16/07/2012 | Lire l'article original
Depuis 2009, le Burkina a adopté un plan stratégique de sécurisation des produits de Santé de la reproduction (SR). L’objectif principal est de garantir la disponibilité de ces médicaments et l’offre de SR de qualité aux populations. Pour atteindre ce but, le ministère de la Santé a entrepris plusieurs actions dans le domaine de gestion logistique parmi lesquelles, la mise en œuvre du logiciel CHANNEL pour la gestion des produits de SR à travers la chaîne de distribution. Afin de garantir cette disponibilité des produits et de minimiser les ruptures de stocks, des représentants de 12 pays d’Afrique occidentale et centrale sont présents à Ouagadougou du 16 au 27 juillet 2012 pour être formés sur deux logiciels à savoir, le CCM et celui CHANNEL. Cette formation vise, selon le représentant-assistant de l’UNFPA au Burkina, Saïdou Kaboré, à renforcer la compréhension et la capacité des participants pour la mise en place des systèmes efficaces de gestion de ces produits de la SR. Pour lui, cette belle initiative est une étape importante dans le processus de sécurisation des produits de la SR et à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant. L’UNFPA et les partenaires techniques et financiers se sont dit disposés à accompagner au-delà de la présente session de formation, le processus d’opérationnalisation desdits logiciels dans les pays respectifs. Il s’agit de mettre à la disposition des ministères de la Santé, deux outils simples, performants, faciles à utiliser pour assurer une gestion plus efficace. Selon la directrice de la santé de la mère et de l’enfant, Dr Djénéba Ouédraogo, l’utilisation de ces deux logiciels permettra de disposer d’informations actualisées et fiables pour une meilleure évaluation des besoins en produits de la SR, de mieux planifier les approvisionnements et d’éviter les péremptions. Elle a révélé que malgré les efforts consentis par l’Etat, la disponibilité des produits au niveau des points de prestations de services demeure une préoccupation. « De nombreux défis restent à relever au niveau de nos systèmes d’information en termes de collecte et d’analyse des données et d’utilisation de l’information pour la prise de bonnes décisions en matière d’approvisionnement en produits de la SR », a déclaré Dr Ouédraogo. La directrice de la santé de la mère et de l’enfant représentant le ministre de la Santé, Adama Traoré, a salué l’engagement auquel la problématique de la sécurisation des produits de la SR est mieux perçue dans les différents pays. Selon elle, en termes d’accès universel aux produits essentiels de la SR, la présente session de formation marque pour le Burkina, le début d’un long processus de renforcement des capacités nationales.
Marceline KANTORO
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