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La gazette de la grande île | Madagascar | 30/09/2012 | Lire l'article original
Ce qui signifie que la rage est une maladie qui nécessite suivi de près. Sinon, la personne victime risque de mourir après 3 mois, au plus tard une année après la morsure. Ce qui signifie après les signes cliniques de la rage.
Selon le Dr Emilie Ramahefalalao, au service Point focal rage auprès du ministère de la Santé publique lors de la célébration de la journée international contre la rage hier à l'Espace Dera, " la plupart des cas dans la Grande Ile sont dus aux morsures ou griffures des chiens. Mais on pourrait avoir la maladie à travers des léchages des animaux ou de plaie ou muqueuse. D'autres animaux à sang chaud peuvent aussi être l'origine de cette maladie comme le chat, le maki, le fosa, le rat, la chauve souris,…Selon les prélèvements post exposition, le ministère enregistre près de 7 000 personnes ayant la maladie de la rage par an, dont 5 à 6 personnes décédées. A cet effet, Toamasina, Moramanga et Vakinankaratra sont les régions les plus victimes de la maladie ".
Pendant le premier semestre de cette année, le ministre a identifié 8 cas de rage humaine, dont 3 biologiques et 5 cliniques. Sur 84 animaux prélevés (79 chiens et 5 chats), 68 des animaux mordeurs, dont 64 sont positifs.
La rage est toujours fatale. C'est la raison pour laquelle, les médecins Emilie Ramahefalalao et celle de l'Institut Pasteur de Madagascar, lors de la célébration, incitent la population locale à être prudente. De plus, les enfants, les employés dans les laboratoires et aussi les gardes forestiers doivent effectuer le vaccin préventif, le vaccin antirabique, car ils sont plus exposés au danger. Sinon, les personnes victimes de la morsure ou autres, sont incités à voir les centres médicaux pour suivre les soins nécessaires.
Rappelons que la rage a été détectée dans la Grande Ile en 1890, 2 ans après l'ouverture de l'Institut Pasteur. Ce dernier est d'ailleurs le seul laboratoire qui détecte le virus rabique. Mais plusieurs centres de traitements antirabiques existent partout dans le pays, repartis dans les régions. Ils peuvent accueillir et soigner les malades.
R.V.
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