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Sidwaya | Burkina Faso | 28/09/2012 | Lire l'article original
La rage est une maladie "mortelle à 100%" mais "évitable à 100%". C’est ce que disent les spécialistes de la santé animale, convaincus que cette maladie reste évitable, pour peu que les populations soient mieux informées et qu’elles prennent toutes les précautions nécessaires. C’est pour partager cette conviction que l’Année mondiale vétérinaire du Burkina (Vet 2011) et le Réseau africain contre la rage (AFROREB), avec leurs partenaires, ont organisé le mercredi 28 septembre à Ouagadougou, une journée d’information et de formation sur la rage au profit du grand public et des agents de santé animale et humaine.
Cette activité s’inscrivait dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la rage, célébrée le 28 septembre. Elle a connu la participation d’un public intéressé par la lutte contre la rage dont des professionnels de la santé animale et humaine. Plusieurs communications étaient à l’ordre du jour, animées par des spécialistes des services vétérinaires et de la rage, avec des échanges interactifs. Pour cette journée d’information, les acteurs du domaine entendent impliquer toute la population dans le combat antirabique, d’où le thème "Lutte contre la rage au Burkina Faso, une responsabilité collective". Selon Dr Nébié, vétérinaire et président de l’Année mondiale vétérinaire du Burkina (Vet 2011), la rage est "une maladie très grave qui est malheureusement fréquente chez l’homme au Burkina Faso".
La rage fait rage à Ouagadougou
Pour lui, la sensibilisation déjà entamée devrait s’étendre à toutes les régions du pays, où les conseils régionaux, les élus locaux et les populations seront mis face à leurs responsabilités individuelles et collectives, afin de faire baisser de façon significative l’incidence de la maladie au Burkina Faso.
La rage, selon les spécialistes de la santé animale, est une maladie qui sévit au Burkina à l’état d’enzootie (épidémie qui touche une ou plusieurs espèces animales).
Le chien en demeure le principal vecteur, étant à l’origine de la contamination tant chez l’homme que chez les autres animaux domestiques. "Une étude (2000 à 2008) a révélé une forte incidence de la maladie dans la région du Centre, surtout dans la ville de Ouagadougou qui a totalisé à elle seule 932 cas, soit 82% des cas observés au niveau national", a déclaré Dr Nébié. C’est ce qui donne un sens à l’idée de sensibiliser la population et les élus locaux pour qu’ils accordent plus d’attention à ce danger de mort car "la rage déclarée est mortelle chez toutes les espèces y compris chez l’homme", a fait savoir Dr Nébié.
Vincent KIENDREBEOGO
vincent.kvin@yahoo.fr
Kin-Hion Hénoc DA
(Stagiaires)
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