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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 18/10/2012 | Lire l'article original
François Ibovi a par ailleurs constaté que la gratuité de la césarienne ou des soins contre le paludisme, n'était pas respectée. Il a notamment précisé que du point de vue de la population, l'image du CHU était à redorer. « Nous devons ensemble garantir à la population, un état de santé meilleur, et ce dans des conditions de soin optimales », a-t-il précisé.
Et le ministre de poursuivre : « Je ne me suis pas contenté de ce que j'ai entendu au sein de la population. Il faut que l'organisation soit revue pour garantir un meilleur fonctionnement des structures sanitaires publiques et privées. »
Il a préconisé qu'il fallait que la « corbeille d'urgence » soit restaurée pour faire face aux premiers soins. « La pharmacie hospitalière doit être la seule source de vente de produits au sein d'un établissement », a-t-il ajouté.
François Ibovi avait commencé sa ronde à la direction de l'hygiène et de la santé publique, pour y inspecter les différents services, incluant celui de la nutrition et de l'alimentation ainsi que le laboratoire de contrôle sur la qualité des aliments et sur la pollution de l'air. « Je vous ai réservé ma première descente pour montrer que le système de santé publique ne se réduisait pas qu'à la médecine, vous êtes une des composantes de ce secteur. Votre rôle est souvent sous-estimé mais vous avez la lourde charge de prévenir d'éventuelles catastrophes alimentaires ou d'autres genres », a-t-il expliqué. Le ministre a déploré le manque d'équipements adéquats dans ces services. Selon lui, le matériel n'est pas à la hauteur des responsabilités qui incombent à cette direction.
Par ailleurs, pour François Ibovi « les missions de l'État sont de formuler et de mettre en œuvre des politiques sectorielles, de veiller aux différentes actions en collaboration avec les collectivités locales ainsi que d'accorder les moyens juridiques pour préserver la santé alimentaire des populations ».
À l'endroit des professionnels, le ministre leur a demandé que les politiques d'assainissement ou de prévention s'étendent dans les villes ou les villages. Il souhaite que ces programmes se poursuivent périodiquement afin de lutter contre les vecteurs. « Vous devez optimiser votre fonction dans les limites financières, matérielles dont vous disposez », a prévenu François Ibovi.
La ronde du ministre se poursuivra, le 19 octobre, dans d'autres structures privées telles que l'hôpital Cogemo et Netcare. Pour les services publics, la maternité Blanche Gomez, les hôpitaux de Makélékélé et celui de Base de Bacongo recevront la délégation ministérielle.
Luce-Jennyfer Mianzoukouta
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