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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 24/10/2012 | Lire l'article original
« Au Congo, nous ne fabriquons pas de médicaments mais nous en importons énormément. Notre rôle est de faire du Laboratoire national de santé publique une référence dans notre pays et, pourquoi pas, pour toute l'Afrique », a-t-il indiqué.
En présence de professionnels de la santé, il a souligné que tous les diagnostics devraient être subordonnés aux activités du laboratoire national. « Nous sommes là pour le rappeler », a-t-il ajouté, avant de poursuivre : « Le laboratoire national, parmi tous les autres, doit avoir la prépondérance. L'efficacité d'un traitement dépend du diagnostic. La population a tendance à l'oublier : souvent, elle préfère accuser un parent de sorcellerie plutôt que de rechercher un diagnostic fiable. »
Dans les autres établissements qu'il a visités, le ministre a donné le ton de sa nouvelle politique de performance du système de santé, notamment en restituant la « corbeille d'urgence », l'hygiène sanitaire et la pharmacie hospitalière. En outre, François Ibovi a annoncé le retour du Conseil de discipline au sein du ministère.
Au sujet des infrastructures hospitalières en construction, il a assuré que les opérateurs économiques ayant perçu le financement et dont les travaux étaient arrêtés seraient convoqués. Il en est de même pour ceux qui n'ont pas entamé de travaux mais ont perçu de l'argent.
« Je vous invite au dialogue pour chercher de vraies solutions. Je souhaite remettre à neuf l'existant au niveau des normes au cours de cette année dite de la santé. L'année prochaine sera consacrée à la construction de nouvelles structures dans la mesure de nos moyens », a-t-il conclu.
François Ibovi, qui a commencé sa ronde d'inspection le 18 octobre, a laissé entendre qu'il persévérerait jusqu'au bout dans la démarche qu'il avait entreprise. Néanmoins, de l'avis des professionnels de la santé, plus que des mots, des réformes sont attendues pour redresser leur secteur d'activité.
Luce-Jennyfer Mianzoukouta
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