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Cameroon tribune | Cameroun | 24/10/2012 | Lire l'article original
Le circuit illicite représente à lui seul entre 20 à 25% du marché national. Face à l’ampleur du mal, les pharmaciens du Cameroun sont montés au créneau vendredi le 12 octobre à la faveur de la Journée africaine de lutte contre le faux médicament. Placée sous le thème : «la spécificité du médicament», l’occasion leur a permis de tirer la sonnette d’alarme. Un doigt accusateur est porté vers les pharmacies dites du «poteau».
D’après l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC), 55% de la population camerounaise a recours aux médicaments contrefaits. La preuve, l’opération d’assainissement du secteur menée en avril dernier en trois jours à travers les régions du Centre, de l’Ouest et du Littoral a abouti à la saisie de 20 tonnes de médicaments non homologués d’une valeur de 2,3 milliards de F. Pour Christophe Ampouam, secrétaire général de l’ONPC, «le faux médicament provient des circuits illicites, donc dangereux pour la santé. Il se retrouve de manière insidieuse dans des circuits officiels. Beaucoup de médicaments ne subissent pas de tests et des analyses au préalable. Comble de malheur, beaucoup de gens se soignent, mais sans guérir.»
Sainclair MEZING
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