« Avant la crise de 2009, onze sociétés avaient déjà créé ce genre de local. Aujourd'hui, il en reste encore cinq à persuader. À cette réunion de mer­credi à laquelle nous invitons d'autres sociétés, nous leur proposerons deux heures d'allaitement par jour », lance le chef de service de vaccination, le Dr Marius Rakotomanga.
La baisse du taux de l'allaitement maternel nécessite une importante mobili­sation. Durant la réunion du 15 août pour la promotion de la santé mère-enfant, le ministère de la Santé a révélé que ce taux a diminué de 67% en 2004 à 51% en 2009. L’une des raisons principales évoquées a été la concentration des mères dans le monde du travail. Le service de la prise en charge et de la prévention de la malnutrition a ajouté que « 24% des enfants ont été nourris avec d'autres laits à la naissance, plus du tiers des enfants prennent d'autres aliments à la place du lait maternel à l'âge de trois mois, alors que la pratique de l'alimentation optimale est la cause d'un tiers de la mortalité infantile ».

Michella Raharisoa

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