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L'essor | Mali | 07/11/2012 | Lire l'article original
La session qui participe de la poursuite des efforts des pouvoirs publics pour assurer un financement durable de la vaccination et qui bénéficie de l’appui financier et technique « Sabin Vaccine Institute », entend familiariser les participants à la législation de la vaccination inspirée des exemples d’autres pays, élaborer une esquisse de législation de la vaccination dans notre pays et identifier les stratégies de mobilisation des ressources du secteur privé pour le financement de la vaccination.
Selon les données mondiales, le poids des maladies évitables par la vaccination chez les enfants de moins de cinq ans, demeure encore très élevé. On note chaque année, quelques 2,5 millions de décès d’enfants de moins de cinq ans causés par ces affections.
L’Objectif du millénaire pour le développement n°4 qui prend en charge ce volet, ne peut être atteint que par des efforts intensifiés contre les principales causes de décès d’enfants. La vaccination est une intervention à haut impact dont l’efficacité est avérée dans nos pays et les activités de vaccination bien menées contribuent pour 40% dans l’accélération de l’atteinte de cet objectif.
Notre pays a accompli des progrès remarquables dans le domaine de la vaccination, avec l’aide des partenaires au développement. « Cette intervention de santé publique efficace a permis de sauver des vies et d’atteindre des cibles difficiles », a confirmé Mountaga Boré, le représentant du ministre de la Santé. C’est dans l’optique d’une protection grandissante des populations contre les maladies évitables par la vaccination que notre pays a introduit avec succès de nouveaux vaccins sur tout le territoire national (vaccin pentavalent en 2007 et du vaccin antipneumococcique en 2011), a-t-il souligné. Il est envisagé aussi d’introduire le vaccin antirotavirus en 2013.
Les personnes de 1 à 29 ans d’âge ont été vaccinées contre la méningite à méningocoque à travers la campagne « menAfrivacc ». Ce vaccin dont l’efficacité se fait découvrir à travers les données de surveillance n’est pas encore introduit dans le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine.
Mountaga Boré a noté que les nouveaux vaccins sont de plus en plus chers pour les pays aux ressources limitées. Cette situation impose un mécanisme optimal de financement durable de la vaccination qui doit être basé sur le partenariat entre l’Etat, le secteur privé, les organisations de la société civile, la coopération multilatérale, bilatérales et les collectivités locales, a-t-il développé.
Depuis 2009, des activités de plaidoyer pour le financement durable de la vaccination sont déployées dans notre pays avec l’appui financier et technique de « Sabin Vaccine Institute ». Ces activités ont permis de créer un cadre de dialogue entre le ministère de la Santé, le ministère des Finances, le parlement et l’Association des municipalités.
Ces activités ont également permis la Déclaration de Bamako faite par les parlementaires maliens pour une plus grande implication dans le financement durable de la vaccination ainsi que la formation des responsables des ministères de la Santé et des Finances et la budgétisation du plan pluri-annuel complet (PPAC).
L’atelier qui prend fin ce vendredi, offre l’opportunité aux parties prenantes de créer les conditions optimales pour catalyser la mise en œuvre du financement durable de la vaccination au Mali. Il permettra également de fournir des éléments de base pour préparer le forum des partenaires sur la question prévu en décembre.
Aminata Dindi SISSOKO
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