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L'express de Madagascar | Madagascar | 23/11/2012 | Lire l'article original
Après quatre ans de dur labeur, la 8e promotion du Diplôme d’études spécialisées (DES) de gynécologie obstétrique a reçu des mains de leurs aînés, des autorités présentes et du représentant du parrain leur parchemin. C’est le 21 novembre dernier dans l’amphithéâtre Hilaire Tiendrébéogo de l’UFR/SDS que la cérémonie s’est déroulée. Ces gynécologues obstétriciens au nombre de dix dont deux femmes ont, par la voix de leur porte – parole en la personne de Tatiana Koussoubè/Nana, major de la présente promotion, traduit toute leur reconnaissance à tous les acteurs qui ont concouru à leur réussite. Quant au Professeur Jean Lankoandé, coordonnateur du DES de gynécologie obstétrique à l’UFR/SDS, il a souligné que ces nouveaux impétrants ont été entièrement formés au Burkina Faso par l’UFR/SDS. Il a fait savoir que depuis la création de cette filière en 2002, ce sont au total 103 gynécologues obstétriciens de sept nationalités différentes qui ont été formés par l’UFR/SDS au profit de la mère et de l’enfant. Profitant de la présence du représentant du parrain, le professeur Jean Lankoandé a soumis quelques doléances pour une bonne formation. Lesquelles portent sur l’insuffisance d’un plateau technique mais surtout sur une insuffisance criarde du personnel d’encadrement au profit des futurs spécialistes. Les nouveaux impétrants ont reçu une bonne nouvelle de la part du représentant du Collège ouest-africain des chirurgiens (WACS), le Professeur Kobinah Nkyerkyer du Ghana qui a annoncé que des bourses de recherche en chirurgie seront offertes. Pour lui, il n’y a pas de doute que l’arrivée de ces spécialistes contribuera à réduire le taux élevé de mortalité constaté dans nos maternités. Roger Tapsoba, Conseiller technique du ministre Moussa Ouattara, parrain de ladite cérémonie, a abondé dans le même sens que son prédécesseur. Pour lui, la réduction du taux de mortalité a toujours été une préoccupation du gouvernement afin d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015. Il a souligné que l’ambition des plus hautes autorités est de baisser la ration de mortalité de ¾ d’ici à 2015. Prenant acte des doléances énoncées plus haut, Roger Tapsoba a toutefois fait savoir que cette filière de spécialisation est un espoir pour les femmes burkinabè. Car, dit-il, ces dernières auront à leurs côtés des praticiens de qualité. Professionnalisme, sens élevé de responsabilité, intégrité, rigueur, modestie, humilité.., ce sont là quelques conseils que le parrain a prodigués à ses filleuls. Parmi ces dix spécialistes en gynécologie obstétrique, on compte huit Burkinabè et deux Congolais.
Ambèternifa Crépin SOMDA
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