Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Partenariat Strides - 4ème conférence de l'Académie Africaine de Neurologie - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Un contraceptif fait des victimes : un mari d’une femme victime d’injection contraceptive douteuse

L'express de Madagascar | Madagascar | 15/01/2013 | Lire l'article original

Un abcès se déclare sur plusieurs femmes, après l'injection d'un contra­ceptif. La cause de cette infection reste encore floue. Il est 14 heures au Centre hospitalier de référence du district d'Itaosy. Setralalaina Andria­nandraina Raharison, un père de deux enfants, a finalement accepté de témoigner sur le dégât causé par l'injection de contraceptif sur sa femme, après une quinzaine de minutes de négociation.

« Je ne veux pas que mon visage soit reconnu. Ma femme attend encore son tour pour être opérée. Mais vous pouvez écrire mon nom, car je veux que les gens nous aident. Nous avons choisi le planning familial pour améliorer notre condition de vie. Mais l'abcès sur sa fesse après l'injection de contraceptif, l'a conduit à l'hôpital et rend notre vie très difficile en cette période de soudure », a t-il avancé avant de raconter leur histoire.

Le 14 décembre, Setra­lalaina Andrianandraina Raharison et sa femme,des habitués du centre de santé de base (CSB) d'Itaosy à la cité des Assureurs, ont poursuivi l'injection de contraceptif, pour gérer le nombre de leurs enfants. Mais quelques jours après l'injection, un abcès a commencé à apparaître sur la fesse de sa femme. « Nous sommes retournés au CSB pour la soigner. Le médecin nous a prescrit des médicaments. Mais malgré cela, l'infection n’a pas guéri. Nous avons dû ensuite changer de médecin », a relaté le père de famille de 26 ans. Mais ce changement de médecin tant espéré, n'a pas encore porté ses fruits. Le couple a ainsi décidé d'aller à l'hôpital d'Itaosy. « Nous sommes venus à l'hôpital Itaosy ven­dredi. Le médecin a programmé une opération pour demain (aujourd'hui). Mais la douleur et l'état de santé de ma femme m'ont contraint de l'amener ce-jour (hier) », a-t-il ajouté. À l'entendre, il a déjà dépensé 40 000 ariary pour soigner sa femme, frais de déplacement non compris, avant de l'amener à l'hôpital. Et il attend encore la liste des médicaments prescrits par le médecin. « L'argent dépensé pour soigner ma femme a déjà dépassé largement mes moyens. Je ne suis qu'un maçon et ma femme une ménagère. Ma famille qui s'occupe de ma petite fille de dix mois et mon fils de quatre ans, a déjà réclamé de l'argent pour les nourrir. Comment pourrais-je m'en sortir dans cette situation » se plaint-il.

Causes d’infection floues

Mais il n'est pas le seul à être dans le désarroi. Une quinzaine de personnes selon un responsable du district sanitaire de santé publique d'Atsimondrano et 80 personnes selon trois victimes de cette injection de contraceptif se sont trouvées dans la même situation. Un respon­sable du Centre hospitalier de référence du district d'Itaosy refuse par contre de dévoiler le nombre exact des patients soignés.

La cause de cette infection reste encore floue. « Nous avons effectué plusieurs injections le 14 décembre. Mais ce sont seulement les femmes qui ont reçu des piqûres de contraceptif, qui ont des problèmes. Elles étaient 52 à le faire mais seulement 15 d'entre elles sont revenues se plaindre », a expliqué un médecin du CSB d'Itaosy cachant son nom. Questionné sur la cause de cette infection, le responsable du district sanitaire de santé publique d'Atsimon­drano a avancé trois hypothèses. « Cette infection serait due soit à la qualité du médicament, soit au non respect d'hygiène, soit à la mauvaise technique de l'injection », avance le responsable. En attendant le résultat de l'enquête, le lot de ces contraceptifs a déjà été retiré par le district sanitaire de santé publique d'Atsimondrano.

Vonjy Radasimalala

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

En septembre 2024 :

img_produit

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

Vidéo formation

Espace formation Pierre Fabre

vig_webinar15
Prise en charge du paludisme en ASS : Place de la DHA – PQP - Pr Issaka SAGARA et Pr Mahamadou A THERA

encart_diam_cooper
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !