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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 26/01/2013 | Lire l'article original
La Carmma, lancée il y a trois ans par l’Union africaine, a pour objectif « de galvaniser l'action politique et de forger de nouveaux partenariats à travers des sociétés entières afin d'identifier les raisons des décès maternels et de mettre en place les politiques et ressources nécessaires pour s'y attaquer. » Pour le directeur exécutif de l’Unfpa, des résultats positifs ont été enregistrés par plusieurs pays (Guinée, Erythrée équatoriale, l'Ethiopie, le Rwanda, le Cameroun…). Pour autant, il explique « le grand nombre de naissances non assistées – en partie faute de praticien(ne)s qualifié(e)s - » Ce qui à l’en croire, est responsable des taux élevés de mortalité maternelle.
Citant une « une récente étude publiée par The Lancet », revue médicale de grande renommée, Dr. Babatunde Osotimehin a expliqué qu’en 2008 « huit des dix pays enregistrant les taux de mortalité maternelle les plus élevés se trouvent en Afrique. » « Si l'Afrique compte seulement 14 % de la population mondiale, a-t-il poursuivi, elle regroupe nettement plus de la moitié des décès maternels dans le monde – décès évitables dans leur immense majorité. Car ce ne sont pas des maladies incurables, mais c'est le manque d'accès à la planification familiale, de soins élémentaires et d'une assistance qualifiée lors de l'accouchement, d'examens médicaux et de conseils durant la grossesse qui sont les principales causes de cette perte de vies humaines.»
Des pays comme le Cameroun pour tenter de combler ce déficit, « ouvre actuellement huit écoles de sages-femmes. » « Dans un pays où le dernier diplôme de sage-femme a été délivré en 1987, une seconde vague de plus de 200 étudiantes est en train d'achever sa formation », a noté avec satisfaction Dr Babatunde Osotimehin. Le patron de l’Unfpa espère que les décisions qui seront prises cette semaine en Ethiopie « aideront à stimuler une transformation positive de l'Afrique. Si l'on veut que le continent poursuive le remarquable progrès économique et social réalisé durant la dernière décennie, la réduction de la mortalité infantile et maternelle doit être une absolue priorité. Il est à notre portée de faire en sorte qu'aucune femme ne meurt en donnant la vie. Tenir cet engagement est aussi entre nos mains. »
Coulibaly Zié Oumar
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