Il ressort de cet atelier que ces deux dernières années, le cholera a touché neuf provinces de la RDC. Seuls les deux Kasaï ont été épargnés. Selon les spécialistes, le nombre de personnes atteintes par cette épidémie est estimé à plus de 52.400 cas. En 2012, 30.753 cas ont été enregistrés dont 709 décès contre 21.700 cas dont 584 décès en 2011. Les zones endémo épidémiques de l’Est ont observé une augmentation de plus de 68 %, soit 14.000 cas en 2011, contre 23.578 cas en 2012. En outre, dans les zones épidémiques de l’Ouest, la réponse au choléra a été plus effective. Une diminution de cas de mortalité a été observée.

Pour mieux contrôler la circulation du Choléra et améliorer une riposte, les professionnelles de santé ont recommandé, entre autres, l’hygiène intra- hospitalière, la flexibilité des financements, le renforcement de la surveillance épidémiologique et du système de communication, la création d’un fonds d’urgence choléra et le financement systématique des plans de contingence provinciaux, ainsi que la standardisation des centres de traitement de choléra. Pour réussir l’élimination du choléra, ils ont opté pour l’élaboration d’un plan quinquennal 2013- 2018. Ce, pour mobiliser un financement conséquent. Ce plan quinquennal vise surtout les zones endémiques de l’Est. Par ailleurs, ils ont insisté sur le fait que le choléra devrait être reconnu comme un grand risque de santé publique. D’où, la nécessité de développer des solutions à long terme.

Des mesures préventives « Observer les règles d’hygiène est le meilleur remède pour éviter cette épidémie ». Telle est la conclusion à laquelle a abouti cet atelier. Ces règles d’hygiène sont, entre autres, bien se laver les mains avant et après avoir manger et les toilettes ; consommer de l’eau potable et garder les installations hygiéniques propres. Notons que le choléra n’est pas le seul fléau qui frappe la RDC actuellement. En province Orientale et autres provinces, la rougeole continue à faire de victimes. 73.794 enfants dont 2.023 ont trouvé la mort à travers le pays. Dans la semaine du 24 au 27 janvier, près de 400 cas dont une dizaine de décès ont été rapportés dans les districts du Bas- Uélé et de la Tshopo. L’insécurité liée aux conflits armés ne favorisant pas le déroulement normal des campagnes de vaccination.

La Pros.

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