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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 04/02/2013 | Lire l'article original
Faisant allusion au facteur risque de la maladie, le ministre indique que le cancer découle de la conjonction de plusieurs facteurs dont certains sont évitables tels que le tabac, les abus dans la consommation d’alcool, l’exposition aux infections comme le Sida, l’hépatite B et C, du papilloma virus qui expose au cancer du col de l’utérus.
Les abus dans la consommation des graisses, le manque d’exercices physiques et la non consommation des légumes et fruits, se comptent aussi parmi les facteurs à risque, relève le ministre de la Santé publique. « La mortalité due au cancer est, quant à elle, bien évitable pour plus d’un tiers de cas, si le cancer est dépisté précocement », dit le ministre convaincu que la prévention du cancer est possible par des comportements individuels et collectifs.
«Toutes les études concluent de manière identique que le cancer, bien que maladie grave, peut être prévenu pour au moins un tiers de cas, ceci grâce à l’hygiène de vie et à la vaccination contre certaines maladies ; le cancer peut être guéri pour aussi un autre tiers de cas et les chances de guérison sont importantes quand la maladie est découverte à ses débuts grâce au dépistage et moyennant un traitement adéquat », fait savoir le ministre.
Tout en précisant qu’un un examen médical réalisé à temps peut en effet sauver des vies. Il est donc indispensable d’être attentif et réactif face aux symptômes cancéreux tels que les lésions inhabituelles, la toux prolongée ; le saignement par un orifice corporel, l’indigestion persistante, précise le ministre de la Santé publique.
Pour ce faire, Dr Félix Kabange Numbi souligne qu’à la vue de ces signes, il est conseillé de consulter un médecin. Et que pour contrôler cette maladie, il faut nous mettre ensemble et nous engager à créer et à vivre dans un environnement sain, à enseigner et à former des cadres de santé pour soutenir la réglementation officielle en cette matière, a-t-il indiqué par ailleurs.
Se référant au thème interrogatif de la célébration de cette année, le ministre a fait remarquer que cette question qui nous est instamment posée renvoie à notre ignorance collective face aux mythes qui entourent cette maladie et qui interférent négativement dans la lutte pour la faire reculer.
« Ensemble, prenons conscience de la réalité du cancer en brisant les mythes qui font de cette maladie une fatalité. Engageons-nous dans la lutte pour faire reculer son poids dans notre pays et dans le monde », a exhorté le ministre.
Interrogé par radio Okapi sur l’état des lieux de cette maladie en RDC, Dr Mankoy Bajoko, médecin chef du service de cancérologie à l’Hôpital général de Kinshasa, a dit de ne pas pouvoir le faire à cause notamment de l’absence de statistique dans le domaine. Il fait mention également de l’absence d’un programme de lutte contre le cancer officiellement constitué.
« Il n’y a pas non plus de registre national qui permettrait de déterminer le nombre de cas par rapport à la population pour aider le ministère de la Santé publique à prendre des dispositions », a fait remarquer le cancérologue.
Écrit par MIMI TAYELE
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