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L'express de Madagascar | Madagascar | 13/02/2013 | Lire l'article original
C'était lors du 40ème anniversaire de l'existence de cet ONG à Ivandry. À quelques kilomètres de là, dans le local du ministère de la Santé publique à Ambohidahy, Andriamira Randrianantoandro, chef de service de la lutte contre la lèpre a pendant la présentation des activités, lors de la journée mondiale de la lèpre dans la Grande île, hier accusé la paresse de certains médecins, à faire dépister cette maladie.
« C'est tragique car bien que plusieurs centres de santé possèdent généralement du sulfate de magnésium (produit pour soigner d'urgence les femmes et les nouveaux-nés, confrontés à des complications), peu de prestataires de santé qualifiés savent l'utiliser... Ce n'est pas étonnant que lors des pré-tests pour évaluer la capacité des participants à traiter l'hypertension artérielle et les convulsions, ils ont obtenu une très mauvaise note », a fait savoir le rapport d'activité de l'ONG américaine. La santé maternelle n'est pas la seule à être affectée. « Le nombre de personnes dépistées de la lèpre a diminué de 1452 en 2012 contre 1563 en 2011. Le nombre de soignées est également en baisse, 1685 en 2012 contre 1755 en 2011. Le personnel du ministère de la Santé publique n'a pas effectué en totalité son travail, causant cette baisse », s'insurge Andriamira Randrianantoandro.
Méthodes à suivre
Les méthodes à suivre pour réduire le taux de mortalité maternelle et infantile dans les centres de santé et pour maintenir la phase d'élimination de la lèpre et de ses complications, s'avèrent pourtant faciles à appliquer. « La compression de l'aorte qui consiste à presser fermement l'abdomen de la femme, au niveau de l'aorte abdominale, pour contrôler le saignement est une technique très simple. Mais plusieurs prestataires de santé à Madagascar ne sont pas familiers avec la pratique du secourisme et du sauvetage », accuse toujours le rapport de l'ONG Johns Hopkins Piego.
À entendre le chef de service de la lutte contre la lèpre, il suffit de faire une consultation externe, une observation des teches sur le visage, pour dépister la lèpre. « Après le dépistage, il suffit de traiter la maladie pour que les patients ne soient pas victimes d'un handicap . Mais je ne sais pas pourquoi les médecins et les paramédicaux ne font pas cette consultation », se plaint-il. Pour tempérer ces critiques, Jean Pierre Rakotovao, premier responsable de l'ONG Johns Hopkins Piego, a souligné que la qualité de service de santé, dépend de la motivation et des moyens mis à la disposition du personnel.
Vonjy Radasimalala
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