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L'express de Madagascar | Madagascar | 19/02/2013 | Lire l'article original
« Une très forte régression a été constatée dans beaucoup de zones. Dans certains endroits, on peut même diviser jusqu’à 100 les chiffres. Dans les Hautes terres, il n’y a presque plus de paludisme », a relevé le professeur.
« Dans la côte ouest et le reste du pays, le paludisme a aussi diminué et les risques sont écartés. En 2011, pourtant, 16% des enfants ont été affectés par cette maladie. 80% des gens ont pu bénéficier des différentes actions réalisées en vue de la lutte contre le paludisme, à savoir la distribution de moustiquaires imprégnés d’insecticides, l’opération d’aspersion d’insecticides dans les foyers, ainsi que le test de diagnostic rapide gratuit au sein des CSB », a encore expliqué le directeur de l’IPM.
L’USAID et le Fonds mondial fournissent les moyens pour cela. Les 80% de la population ont bénéficié de ces moustiquaires gratuits et 20% ont été traités, 10% des enfants ont subi des tests rapides, tandis que 20% des femmes enceintes ont obtenu, à titre préventif, des médicaments pendant leur grossesse.
Aujourd’hui, la difficulté d’accès aux médicaments, la non consultation et le manque de confiance de la population restent encore des problèmes. Le souci dans la lutte contre le paludisme réside actuellement au niveau du financement.
Surveillance
« Il faut prendre en compte la situation de menace en cas de diminution du financement du projet. Les parasites résisteront aux médicaments », a mentionné le Pr Christophe Rogier.
Mais cette lutte a provoqué un effet négatif chez les gens. Ils ont beaucoup plus de mal à acquérir l’immunité naturelle. Et le nombre des gens susceptibles d’en attraper vont augmenter.
Le traitement du paludisme est gratuit dans tous les établissements publics ainsi que les tests de diagnostic rapide (TDR). Des travaux d’évaluation de l’efficacité des mesures de lutte sont déployés depuis longtemps.
« Le ministère de la Santé publique n’a pas ménagé sa peine pour prendre en charge la santé de la population, en dépit de la crise économique et politique à Madagascar », a souligné Christophe Rogier.
Depuis plus de 20 ans, une surveillance de la sensibilité du paludisme est activée dans toute l’Île. Plus de 64 sites, y compris Mahajanga, sont concernés. Madagascar fait partie des meilleurs pays dans la lutte contre le paludisme.
En ce qui concerne le cas de Mahajanga, aucune épidémie de paludisme n’y a été enregistrée, ces derniers mois, a tenu à rassurer le directeur de l’IPM.
Étudiants, universitaires et professionnels de la santé ont assisté à cette conférence sur la lutte contre la paludisme. L’IPM est un établissement scientifique malgache à but non lucratif sous la tutelle du ministère de la Santé et l’Institut Pasteur de Paris.
Vero Andrianarisoa
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