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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 26/02/2013 | Lire l'article original
A l’issue d’une réunion de crise tenue le week-end dernier à Mbuji-Mayi, le ministre provincial de la santé a décidé d’envoyer lundi 25 février à Omendjadi une équipe de médecins biologistes de Mbuji-Mayi. Cette équipe devra déterminer la nature et l’origine de cette maladie, rapporte Radio Okapi.
Elle est également chargée de renforcer la prise en charge médicale des malades grâce au don (médicaments et matériel médical) des partenaires qu’elle apporte.
La coordination provinciale du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) s’étonne du nombre élevé des malades. En effet, pendant les sept premières semaines de l’année en cours (2013), la maladie a frappé plus de 40% de la population des aires de santé de Lokavu Kavu et Okoka qui comptent près de 7.000 habitants.
Jusqu’à la cinquième semaine de l’année au Kasaï Oriental, le paludisme a touché 70.000 personnes, dont 170 sont décédées.
Un médicament traditionnel chinois contre le paludisme
Pour la première fois, des chercheurs de l’Institut de recherche américain Scripps ont découvert le mécanisme d’action d’un médicament traditionnel chinois contre le paludisme. Ce médicament est utilisé depuis 2000 ans par des herboristes chinois pour traiter cette maladie, selon la revue Nature du 23 décembre 2012.
L’étude des chercheurs américains a porté sur un extrait de racine d’une variété d’hortensia, le Chang Shan, qui pousse au Népal et au Tibet. Egalement connu sous le nom de Dichroa febrifuga, il possède la vertu de diminuer la fièvre ; l’un des principaux symptômes caractéristiques du paludisme.
« Nos travaux ont résolu un mystère qui intriguait les gens concernant le mécanisme d’action d’un médicament utilisé pour traiter les fièvres associées au paludisme remontant à environ 2000 ans ou plus », relève Paul Schimmel, l’un des auteurs de l’article.
C’est la fébrifugine, contenue dans le Chang Shan, qui fait baisser la fièvre et interfère dans le processus moléculaire permettant aux parasites du paludisme de se maintenir dans le sang d’une personne contaminée.
Par ailleurs, les travaux montrent que l’halofuginone, le dérivé synthétique de la fébrifugine, intervient dans le processus biologique immunitaire et ala capacité de maintenir la production des « bons » lymphocytes Th 17 qui protègent contre l’infection et d’éliminer les « mauvais ».
Ainsi, l’organisme peut synthétiser les protéines dont il a besoin pour combattre l’infection.
En 2009, l’halofuginone avait déjà fait l’objet d’études. Les chercheurs avaient souligné sa capacité à ouvrir des réponses immunitaires, mais son mécanisme d’action restait inconnu. Il a aussi été utilisé dans des essais cliniques pour des médicaments contre le cancer.
Les chercheurs estiment que les propriétés de l’halofuginone pourraient être utilisées à l’avenir pour créer de nouveaux médicaments pour de nombreuses autres maladies.
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