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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 04/03/2013 | Lire l'article original
Selon un nouveau rapport publié par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), intitulé State of the Science of Endocrine Disrupting Chemicals, de nombreuses substances chimiques synthétiques dont les effets perturbateurs sur le système endocrinien n'ont pas été testés pourraient avoir des conséquences non négligeables sur la santé, fait savoir un communiqué de presse de l'OMS.
Les auteurs de cette étude conjointe préconisent de mener davantage de recherches afin de bien comprendre les liens qui existent entre les perturbateurs endocriniens chimiques présents dans de nombreux produits industriels et domestiques et plusieurs maladies et troubles, indique le communiqué de l'OMS. Le rapport indique que des évaluations plus exhaustives et de meilleures méthodes de test permettraient de réduire les risques éventuels de maladie et de réaliser d'importantes économies en santé publique.
La santé dépend du bon fonctionnement du système endocrinien, qui régule la sécrétion d'hormones essentielles, par exemple, au métabolisme, à la croissance, au développement, au sommeil et à l'humeur, révèle l'OMS. Et que certaines substances, connues sous le nom de perturbateurs endocriniens, peuvent perturber une ou plusieurs fonctions du système endocrinien et ainsi accroître le risque de survenue de problèmes de santé. Selon le communiqué de presse, cette étude du PNUE et de l'OMS, la plus complète à ce jour sur le sujet, met en lumière certains liens entre l'exposition aux perturbateurs endocriniens chimiques et plusieurs problèmes de santé. Ces substances chimiques peuvent notamment contribuer à la survenue de la cryptorchidie (absence d'un ou des deux testicules dans le scrotum) chez le jeune garçon, du cancer du sein chez la femme, du cancer de la prostate, de troubles du développement du système nerveux et d'un déficit de l'attention/d'une hyperactivité chez l'enfant, ainsi que du cancer de la thyroïde, fait savoir l'OMS.
Parlant de multiples sources de perturbateurs endocriniens chimiques, l'OMS fait savoir que les perturbateurs endocriniens chimiques peuvent entrer dans l'environnement principalement par le biais des effluents industriels et urbains, le ruissellement des terres agricoles et l'incinération et le rejet des déchets. Et que l'être humain peut y être exposé lors de l'ingestion de nourriture, de poussière et d'eau ou de l'inhalation de gaz et de particules présents dans l'air, ainsi que par contact cutané. Pour ce qui est des recommandations, l'OMS indique que les auteurs de l'étude présentent plusieurs recommandations pour améliorer la connaissance de ces substances chimiques au niveau mondial, réduire les risques éventuels de maladie et diminuer les coûts qui y sont associés.
Écrit par MIMI TAYELE
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